Définitions de la violence

Résumé du document

La violence est un processus de destruction
Le conflit que nous avons avec l'autre, notre manque de confiance, notre incapacité à entrer en dialogue peuvent représenter une difficulté à ce point insurmontable que nous préférons nous convaincre que le problème c'est l'autre. Frapper, insulter, humilier traduit notre désir de voir l'adversaire disparaître à nos yeux .
De la simple négligence au rejet de l'autre, du rejet de l'autre à sa négation, aucune violence n'est anodine. Qu'elle soit un acte ou une situation, elle est un processus de destruction. L'élimination irrémédiable de l'adversaire en constitue l'étape ultime, mais la dynamique de mise à mort est bien inscrite dès l'origine.

Extraits

[...] Une provocation liée à l'affirmation de soi La seule manière de s'affirmer pour le jeune peut être de faire peur aux enseignants, par exemple, ce qui reviendra à leur dire : "j'existe, vous êtes obligés de tenir compte de moi". Un mode d'action, une stratégie (la violence mafieuse) La violence peut être une stratégie pour obtenir des biens de manière plus ou moins élaborée, qu'il s'agisse d'une petite bande qui sévit dans le quartier ou une organisation criminelle d'envergure. Le recours à la violence pour prendre le pouvoir entre aussi dans cette catégorie. [...]

[...] - stade 3 : LA LOI PROTEGE LA RELATION A L'AUTRE : l'autre est reconnu avec le sens d'une responsabilité réciproque; il y a conscience d'une collectivité et d'un devenir partagé, capacité d'une critique sans déni et en définitive accès à une citoyenneté véritable. VI - Les différentes formes de violences Chaque âge révèle une forme de violence spécifique : le 1er âge est celui de la violence assimilatrice qui veut tout absorber et tout avoir en soi, y compris le parent. [...]

[...] PETIT-CLERC - Et si on parlait de la violence - Presses de la Renaissance 2002 P.BOURDIEU - La domination masculine - Le Seuil - 1998 B.KRIEGEL - La violence à la télévision PUF - 2003 S.TISSERON - Les bienfaits des images - Odile Jacob - 2002 J.FORTIN &F. GEORGES - Ecole sans violence? De l'urgence à la maîtrise Hachette Education - 2000 F. PUGERVIE - Les mots à desseins : parcours civique (livre BD et CD-Rom) - CRDP de Rouen - 2005 Y.KHERFI - Repris de justesse - La découverte - Syros - 2000 Y.MICHAUD - Changements dans la violence : essai sur la bienveillance universelle et la peur Odile Jacob - 2003 I.ANGELINO - L'enfant, la famille, la maltraitance - Dunod - 2002 M. [...]

[...] Il est sur le chemin de l'identité. Ce n'est plus "je veux vivre" qui s'exprime mais " veux-tu m'aider à vivre, à réaliser mon désir et jusqu'où C'est une violence qui cherche le pouvoir que nous voyons naître chez l'enfant qui commence à être autonome et à marcher, il cherche à attraper tout et rien . Il veut tout avoir, tout prendre. C'est là aussi que naît l'envie de ce qu'a l'autre et l'idée de lui prendre par la force ou la ruse. [...]

[...] Le stade anal introduit le temps de la différence, de l'ambivalence et du POUVOIR. La violence orale est totale, elle est celle qui défend l'Être et la Vie, elle ne s'adresse à personne ou à tout le monde, elle vient de notre ça inconscient (nous la retrouvons, active, dans les troubles actuels des banlieues sous forme de "rage"). La violence anale s'adresse au contraire à quelqu'un en vue d'obtenir quelque chose: c'est la violence de l'Avoir et du Pouvoir. Se faire reconnaître comme un être à part entière, ayant des désirs et des demandes bien à lui, c'est ce que veut l'enfant en train de quitter la symbiose existentielle avec l'Autre; il veut une place. [...]