La croissance est un objectif prioritaire que se fixent les politiques quelque soit leur tendance. En effet la création de richesses va permettre de redistribuer plus à ceux qui y ont participé, cette redistribution va enclencher un cercle vertueux de croissance qui sera favorable à la création d'emploi. Mais tout fonder sur le retour de la croissance, est méconnaître les rigidités, les désajustements structurels que connaît notre économie. La croissance ne peut résoudre tout le chômage (...)
[...] Inversement l'Allemagne, le Japon ont connu des taux de croissance modéré : 12% et des taux de variations de l'emploi de en 10 ans. Sur une période longue, depuis 1964, la croissance de l'emploi suit celle du PIB, par exemple de 68 à 70, des taux de 4 à par an ont entrainé des taux de créations d'emplois autour de (faibles certes par rapport à d'autres pays) mais la chute spectaculaire de la croissance de 1973 : de à a entrainé une chute de l'emploi de Ces situations sont liées à des causes conjoncturelles : un ralentissement de la production sur une courte période, il s'agit d'un chômage de type conjoncturel, qui se résorbe lorsque la croissance redémarre, pour cela il faut soutenir la demande ou/et l'offre. [...]
[...] En effet la création de richesses va permettre de redistribuer plus à ceux qui y ont participé, cette redistribution va enclencher un cercle vertueux de croissance qui sera favorable à la création d'emploi. Mais tout fonder sur le retour de la croissance, est méconnaitre les rigidités, les désajustements structurels que connait notre économie. La croissance ne peut résoudre tout le chômage. Nous verrons dans une première partie, comment les gains issus de la croissance vont servir l'emploi. [...]
[...] D'autre part le marché du travail s'est segmentée, la croissante ne profite pas à tous, elle attire de nouveaux actifs, (personnes sans emploi qui se mettent sur le marché du travail). Certains retrouvent très facilement : ils sont qualifiés, sont assez jeunes, la croissance profite aux insiders, ceux qui sont dans l'entreprise, qui ont des contrats stables qui auront des promotions et qui cherchent à se protéger, les autres restent durablement exclus : travailleurs précaires, personnes en CDD, temps partiel. [...]
[...] La France a finalement ralenti ses investissements de productivité, (devenus moins rentables pour des raisons monétaires : fin de l'effet de levier), il y a eu un ralentissement au cours des années 90 : entre 1978 et 92 contre de 93 à 2003. Mais le chômage n'a pas diminué, on est en présence d'un chômage structurel. En effet en période de reprise économique, les entreprises hésitent à embaucher : on l'explique par les délais d'ajustements des effectifs aux besoins des entreprises, mais surtout pas de rigidité par un manque de flexibilité, les difficultés à pouvoir se séparer de la main d'œuvre en cas de ralentissement de la production serait une cause du chômage, d'où un fort taux de chômage de longue durée. [...]
[...] Et dans une deuxième, nous montrerons que la croissance ne suffit pas pour retrouver le plein emploi. Première partie La croissance permet de retrouver le plein emploi, la croissance correspond à un supplément de valeur ajoutée, cet accroissement est durable : c'est le constat que l'on peut établir sur une longue période. Lorsque la valeur ajoutée augmente plus vite que le coût des facteurs de production, on emploie l'expression : de gains de productivité, leur affectation entre les différents acteurs peut se traduire par des créations d'emplois. [...]
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