croissance économique, exclusion, précarité
La croissance de l'économie française a débouché sur une transformation profonde des modes de vie au cours du dernier siècle. Ce processus, qui se définit comme une augmentation significative de la production nationale sur une période longue, s'accompagne d'une amélioration, lente mais bien réelle, des conditions de vie, permise par l'élévation des revenus des ménages, aussi bien les revenus directs, du fait de la répartition des gains de productivité, que les revenus indirects, à travers la redistribution et les biens collectifs offerts par les pouvoirs publics et les organismes de sécurité sociale (éducation, santé..).
Cependant, que ce soit par son évolution ou par son ratio par habitant, le produit intérieur brut ne semble être qu'une mesure globale, une moyenne. Il ne permet pas d'appréhender l'exclusion sociale qui est la perte ou le défaut d'insertion sociale, avec une mise à l'écart de l'individu. L'exclusion est donc un processus dont l'ultime étape est la rupture du lien social. La croissance économique est-elle alors la seule réponse pertinente au phénomène de l'exclusion ?
[...] La diversité des réponses est le fait marquant de cette nouvelle question sociale qui ne parvient pas à mobiliser une énergie suffisante pour réformer le système de protection sociale. La lutte contre l'exclusion est aussi l'occasion d'un développement de l'action caritative devenue indispensable en complément d'une action sociale dépassée par l'ampleur et la complexité des phénomènes. Pour pallier les effets négatifs de la croissance, il a donc été mis en place des lois menant à terme des institutions afin d'assurer les besoins vitaux des personnes les plus démunies. [...]
[...] La croissance économique est-elle la seule réponse pertinente au phénomène de l'exclusion ? La croissance de l'économie française a débouché sur une transformation profonde des modes de vie au cours du dernier siècle. Ce processus, qui se définit comme une augmentation significative de la production nationale sur une période longue, s'accompagne d'une amélioration, lente mais bien réelle, des conditions de vie, permise par l'élévation des revenus des ménages, aussi bien les revenus directs, du fait de la répartition des gains de productivité, que les revenus indirects, à travers la redistribution et les biens collectifs offerts par les pouvoirs publics et les organismes de sécurité sociale (éducation, santé ) Cependant, que ce soit par son évolution ou par son ratio par habitant, le produit intérieur brut ne semble être qu'une mesure globale, une moyenne. [...]
[...] La croissance : remède à l'exclusion ? Croissance et investissements publics En France, des années 1950 aux années 1990, l'investissement des administrations publiques a crû d'une façon assez régulière, reflétant le rôle de l'Etat dans la croissance des trente glorieuses (une hausse de 12,9% par an, en moyenne, de 1959 à 1965) comme des stratégies de relance de la croissance à la fin des années 1980. La période des Trente Glorieuses permet en effet au plus grand nombre de partager les fruits de la croissance et du progrès. [...]
[...] La pauvreté est donc parfois accompagnée d'une situation pouvant générer l'exclusion. Celle-ci est donc la résultante d'une juxtaposition de situation monétaire précaire et de situations excluantes d'un mode de vie normal. L'exclu est souvent une personne mal logée, qui rencontre des difficultés de maintien dans un logement ou qui n'a pas accès à celui-ci. Il faut savoir par exemple que la hausse des salaires a aussi entraîné une hausse des loyers qui est une des raisons qui font que la croissance n'est pas profitable à tous. [...]
[...] L'objet des dépenses publiques est alors la satisfaction des besoins collectifs de la communauté ou plus exactement, des besoins publics ; besoins de sécurité, d'hygiène, d'éducation et d'équipements. La croissance semble alors contribuer à démarginaliser l'individu en lui permettant l'accès à ses besoins fondamentaux. Evolution de la précarité Les années 1970 et 1980 marquent un tournant à cette tendance. Pendant cette période, l'économie connaît des mutations importantes qui contribuent à changer le visage du marché du travail. Le recours au travail intérimaire, les contrats aidés et les emplois précaires se développent. Progressivement, la frontière entre emploi, inactivité et chômage s'estompe. [...]
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