Le siècle des lumières avait laissé espérer une évolution irrésistible des sociétés conduisant à un progrès toujours plus grand. Pourtant, le XXe siècle a sonné le glas d'une vision angélique du progrès, suite à l'utilisation des moyens industriels en vue de perpétrer des crimes de masse. La question du progrès a alors fait de nouveau fait débat. Faut-il le craindre ?
Des régressions sociales, éthiques peuvent-elles sortir d'avancées techniques, technologiques ou médicales ? Si les avancées ne doivent pas faire l'objet d'un rejet de principe, car il est continuellement source d'innovations, il demande à être encadré afin d'éviter les dévoiements et excès inhérents à la recherche (...)
[...] L'actualité la plus récente a montré que des cyclistes, sur le Tour de France, sont de plus en plus nombreux a recourir au dopage. Si, en agissant de la sorte, ils mettent en danger leur santé pour des motifs à la fois économiques (l'argent gagné en cas de victoire) et sociaux (la célébrité dont bénéficient les champions la question est plus délicate lorsque les méfaits du progrès se répercutent sur des personnes les subissant sans le savoir. Si les recherches scientifiques sont nécessaires, contribuant au progrès humain, il faut poser les limites de ces innovations. [...]
[...] Des progrès techniques aux progrès scientifiques : la recherche permanente d'innovation traverse l'histoire humaine La quête du progrès est inhérente à la nature humaine. La volonté de diminuer la pénibilité du travail a entraîner d'incessantes innovations destinées à soulager les hommes. L'invention de la roue a préfiguré les évolutions des siècles suivants. Chaque innovation avait pour but de faciliter la vie des individus et de permettre des gains de temps et d'énergie. L'apparition de l'électricité a constitué une révolution permettant de supplanter l'énergie d'origine humaine par une force extérieure. [...]
[...] Faut- il le craindre ? Des régressions sociales, éthiques peuvent-elles sortir d'avancées techniques, technologiques ou médicales ? Si les avancées ne doivent pas faire l'objet d'un rejet de principe, car il est continuellement source d'innovations, il demande à être encadré afin d'éviter les dévoiements et excès inhérents à la recherche. La construction de la problématique et du plan est assez facile à élaborer : les sociétés ne peuvent évoluer sans progrès, mais il ne doit pas devenir une fin en soi, qui mépriserait la nature ou la morale. [...]
[...] Ils ont, dans une certaine mesure, contribué à la libération des femmes et ce, dans une double dimension, matérielle et existentielle. Le confort matériel, caractéristique des sociétés occidentales, a permis aux femmes de se décharger d'une part des tâches domestiques, suite à l'apparition d'appareils ménagers. Certes ces ustensiles n'ont pas fait disparaître les tâches, mais l'invention de la machine à laver, du réfrigérateur ou de l'aspirateur ont indubitablement constitués des progrès techniques. S'ils sont aujourd'hui assimilés à une relative aliénation de la femme, toujours en charge de ces fonctions domestiques, ils lui ont pourtant facilité la vie. [...]
[...] Le clonage humain sous-tend tous ces débats. Au début du siècle, un mouvement sectaire avait annoncé être parvenu ç cloner un être humain avant que la supercherie ne soit démasquée. Reste que, selon certains observateurs, les scientifiques pourraient y arriver dans les prochaines années, remettant en question les fondements de l'espèce humaine. Si une société ne peut évoluer sans la recherche continuelle du progrès, celui-cfi ne doit pas être dévoyé à des fins économiques ou mercantiles. Plus grave, certaines recherches pourraient conduire à une remise en cause de l'essence de l'homme, obligeant de ce fait à un encadrement très stricts des expériences. [...]
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