Cours d'anthropologie de première année pour introduire cette discipline. Le premier chapitre donne une définition des disciplines d'anthropologie/ethnologie. Le second chapitre s'intéresse à la notion fondamentale de culture. Le dernier chapitre décrit l'évolution de cette discipline à travers l'histoire. Document de 1750 mots.
[...] Chaque peuple sans exception possède une culture. L'homme ne peut pas vivre sans culture La croyance en l'existence d'une nature humaine, d'une essence de l'homme indépendant du contexte social est un préjugé. L'homme possède des facultés innées. Ces facultés ne sont réalisées que dans une forme d'organisation sociale donnée (au contraire des animaux). Ex : Travaux sur des enfants qui n'avaient jamais vécu avec leurs congénères. Ils démontrent que le comportement chez l'homme ne doit pas à l'hérédité spécifique (espèce), ce qu'il lui doit chez l'animal. [...]
[...] La Renaissance C'est à cette époque que se prépareront les grands voyages, l'exploration de nouvelles terres, de nouvelles conquêtes coloniales. A la Renaissance, le monde s'agrandit, des terres nouvelles apparaissent et chaque découverte fait l'objet de longs débats et commentaires. C'est la découverte des Am2Riques qui relancera un intérêt pour les autres cultures éloignées. MONTAIGNE défendra les primitifs en condamnant l'égocentrisme. JEAN DE LEVY (1557) passera un an au Brésil et écrira une histoire. Dans sa description, on trouvera les qualités essentielles pour être ethnologue. [...]
[...] Il fait un récit du rituel anthropophagique. ALFRED METRAUX écrira Religion et magie indienne d'Amérique du Sud en s'inspirant des travaux de DE LEVY. Cependant, à parler des sauvages, on oubliait qu'ils différaient entre eux. Ils sont tous différents de nous, mais tous identiques : il y a là les prémices d'un relativisme culturel, mais néanmoins, on rate l'occasion de constater les variétés d'expériences humaines. Le rationalisme scientifique A partir du 17ème siècle, les sauvages constituent à l'occasion, un plaisant divertissement. [...]
[...] C'est à HERODOTE que l'on reconnaît la paternité symbolique de l'ethnologie et de l'histoire. HERODOTE étudie des sociétés persanes et égyptiennes. A son époque, l'ethnologie, la géographie et l'histoire se présentent de la même façon. HERODOTA traquait le bizarre, l'exotisme, mais il restait neutre dans ses observations. Il parlait déjà à sa manière de l'ethnocentrisme. Les tribus de l'antiquité greco-latine ont été décrites par TACITE, SPLIN ANCIEN, CAESAR. Ex : TACITE trouve que les germains sont de bons sauvages Ex : Pour HERODOTE, les non-grecs sont des barbares EX : STRABON est très sévère à propos des celtes. [...]
[...] Elle pourrait englober l'ethnologie et la sociologie. Pour LEVI STRAUSS, l'anthropologie vise à une connaissance globale de l'homme, embrassant son sujet dans toute son extension historique et géographique ; aspirant à une connaissance applicable à l'ensemble du développement humain ( et tendant à des conclusions positives ou négatives, mais valables pour toutes les sociétés humaines, depuis la grande ville moderne, jusqu'à la plus petite tribu mélanésienne. Pour POUILLON, l'anthropologie aurait pour ambition d'appréhender l'unité de l'homme social dans la multiplicité de ses œuvres. [...]
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