Porto Alegre : la ville brésilienne est chaque année sur le devant de la scène médiatique, symbole d'un autre choix de société, hostile à une mondialisation capitaliste aveugle, à l'opposé de Davos, lieu de rencontre des décideurs du monde capitaliste.
Ces militants associatifs venus du monde entier représentent-ils le renouveau des conflits sociaux-rupture des relations sociales habituelles entre les acteurs sociaux- ou seulement le part la plus visible d'une multitude de conflits protéiformes, résultats d'une modification profonde de la société des pays capitalistes développés ? (...)
[...] En effet, dans les sociétés postmodernes, les individus s'intéressent plus aux problèmes identitaires et aux valeurs globales de la société, sachant que leurs besoins primaires sont satisfaits (analyse d'Inglehart). Lutte pour la reconnaissance de l'homosexualité ou pour plus de justice sociale pour les sans-logis en sont des exemples. Ces revendications se développent d'autant plus que le niveau d'éducation a augmenté et que le temps libre progresse, chacun pouvant se consacrer à ce type d'activités et prendre plus d'initiatives personnelles. Conclusion : Bilan : L'émergence de nouveaux mouvements sociaux est indéniable, sans que les conflits du travail aient disparu. [...]
[...] Les secteurs à forte tradition syndicale sont touchés de plein fouet par la concurrence mondiale et les modifications techniques. Les salariés ayant un emploi se considèrent comme privilégiés, ont peur de mettre encore plus en péril leur entreprise en menant des conflits sociaux et n'osent pas faire grève de peur d'appartenir au prochain plan de licenciements. Peu d'espoirs d'obtenir satisfaction des revendications, absence de tradition syndicale dans les secteurs en pleine croissance (services) et risques de licenciements expliquent la réduction générale des conflits du monde du travail, seuls les conflits catégoriels ou ceux de sauvegarde de l'emploi demeurent significatifs. [...]
[...] QUESTION DE SYNTHESE Vous décrirez puis vous expliquerez les transformations des conflits sociaux dans la société française contemporaine. Introduction Porto Alegre : la ville brésilienne est chaque année sur le devant de la scène médiatique, symbole d'un autre choix de société, hostile à une mondialisation capitaliste aveugle, à l'opposé de Davos, lieu de rencontre des décideurs du monde capitaliste. Ces militants associatifs venus du monde entier représentent-ils le renouveau des conflits sociaux-rupture des relations sociales habituelles entre les acteurs sociaux- ou seulement le part la plus visible d'une multitude de conflits protéiformes, résultats d'une modification profonde de la société des pays capitalistes développés ? [...]
[...] Si les grèves et manifestations, largement utilisés dans le monde du travail, sont encore présentes, celles-ci sont souvent moins longues et violentes, car il y a eu une institutionnalisation des conflits, qui permet de désamorcer assez rapidement les conflits et d'aboutir à un compromis. De nouvelles formes de conflits se sont développées, donnant de plus en plus de place à la reconnaissance médiatique, gage de succès. II Des facteurs explicatifs variés Présentation : La fin de la période de croissance durable et le spectre du chômage expliquent largement la transformation des conflits sociaux. [...]
[...] Un autre type de conflits non liés au travail est celui des exclus sociaux qui militent pour acquérir des droits qui limiteront ce qui apparaît comme une injustice sociale : droit au logement, droit au travail, droit à l'immigration (et donc aux papiers). B La transformation des formes de conflits La grève et la manifestation étaient les deux formes essentielles des conflits du travail. Avec la multiplication des objets des conflits et le délaissement du domaine professionnel, de nouvelles mises en scène des conflits ont vu le jour : manifestes, pétitions, sit-in, marches, boycotts. [...]
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