Conditions féminines, femme, évolution, émancipation, droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges, La Société Patriotique et de Bienfaisance, Montagnards, Girondins, Mirabeau, Commune de Paris, condition sociale dépendante, amende, salaires
La place de la femme dans la société du XIXe siècle est un sujet contradictoire et l'objet de beaucoup de débats. La participation des femmes à la vie politique demeure une question encore sensible qui suscite des controverses. À cause de l'absence de droits politiques et d'une égalité sociale avec les hommes, pressés par les préjugés et les stéréotypes, les femmes du XIXe siècle ont commencé à lutter contre le système qui limite leur liberté.
[...] Une condition sociale dépendante En ce qui concerne l'aspect civique et juridique de la vie des femmes, le Code civil (1804) attribue aux femmes le terme de mineures, elles sont toujours sous l'autorité d'un homme : leur père, et après, sous l'autorité de son mari. Elle doit obéir à son mari, en cas d'infidélité, elle peut arriver à être emprisonnée, tandis que l'homme, pour la même faute, doit payer seulement une amende. L'égalité des droits n'est pas une réalité du XIXe siècle. Elle est, avant tout, une mère et une épouse, mais cependant elle ne détient pas ni d'autorité sur ses enfants, ni droits sur les biens du couple. Pour pouvoir travailler, elle a besoin du permis de son mari. [...]
[...] Hors de son implication, elle est pétitionnaire pour l'armement des femmes. Elle peut être considérée comme une personnalité de la lutte des femmes pour leur statut, mais aussi une personnalité féminine de la Révolution française. Il y a une grande vérité dans les mots de Mirabeau : « Tant que les femmes ne s'en mêlent pas, il n'y a pas de véritable révolution. ». Participation spectaculaire des femmes : La Commune de Paris Outre de la Révolution française de 1789, les femmes se sont manifestées et aux autres événements et phénomènes politiques du XIXe siècle de point de vue civique et politique. [...]
[...] Le cercle social est fréquenté par Condorcet et Olympe de Gouges, mais il ne connaît pas une très grande activité et importance au fond de la réalité politique. Le 10 mai 1793, la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires est créée par des militantes populaires groupées autour de Pauline Léon et Claire Lacombe. Ce club est destiné au soutien de la Révolution. Elles soutiennent les Montagnards contre les Girondins. Mais la Convention interdit ce club et tous les clubs de femmes le 30 octobre 1793. [...]
[...] Pourtant, les discriminations entre hommes et femmes restent visibles en ce qui concerne le travail. Par exemple, les femmes n'ont pas accès à tous les métiers. Mais, le plus important est le fait que les salaires ne sont pas les mêmes que ceux des hommes : sont inférieurs. Toutefois, en 1906, les femmes représentent 38% de la population active française. Les enjeux changent, la société se modifie, la lutte continue, ainsi, pendant ce siècle, la voie vers l'affirmation politique, civique et juridique des femmes s'ouvre. [...]
[...] À l'époque, les femmes ont été considérées mineures et influençables. C'est pourquoi elles sont exclues de tout soufrage au moment de la désignation des députés aux États généraux et par la suite, dans toutes assemblées. Probablement, le contexte de la Révolution française a donné aux femmes un certain espoir, mais Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, rédigée en avance touchait seulement les hommes, les femmes restant ainsi une « catégorie sociale » sans aucun pouvoir. La déclaration est composée d'articles qui représentent les droits primordiaux qui offrent aux femmes le même pouvoir qu'aux hommes. [...]
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