Courants féministes, années 70, éminisme universaliste, féminisme essentialiste, féminisme radical
Tout d'abord qu'est-ce que le féminisme ? C'est d'abord une prise de conscience individuelle puis collective suivie d'une révolte contre l'arrangement des rapports sociaux de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée à un moment donné dans l'histoire. Il s'agit donc avant tout d'une lutte pour changer ces rapports de pouvoirs et cette situation.
Au sein de ce même mot se cache pourtant différents courants bien distincts notamment les 3 que nous étudierons : le mouvement égalitaire, le mouvement essentialiste et le mouvement radical qui restent des points de repère pour comprendre le féminisme et son évolution pour ne pas voir le féminisme comme un bloc homogène. Ces 3 mouvements naissent tous à la fin des années 60, début des années 70 en occident. C'est pourquoi on voit que le « s » au sujet féminisme est particulièrement important, montrant la pluralité des femmes, des courants, objectifs, des visions de la femme, des moyens…
[...] Souvent la figure de ce mouvement est Christine Delphy. Ce courant voit l'oppression des femmes au bénéfice des hommes à cause du patriarcat (domination des hommes) comme le fondement du système en place et des relations humaines de la société et ce mouvement se démarque donc des autres mouvements qui visent à faire évoluer la condition féminine sans pour autant s'attaquer à tous le système patriarcal. C'est une conception plus d'équité que d'égalité pourrait on dire puisqu'il s'agit de remettre sur un même niveau femmes et hommes tout en valorisant les valeurs féminines. [...]
[...] Cependant, avant 1970, il existait déjà des associations de femmes (exemple de l'Union des femmes françaises dans les années 1950 proche du PCF ou le Mouvement français pour le planning familial) qui se battaient pour l'évolution surtout de leur statut juridique c'est notamment à travers la première vague du féminisme qu'on le voit, où on associe le droit des vote des femmes en 1944. Pourtant on remarque que depuis 44, les choses n'ont pas tellement évolué encore pour les femmes, d'ailleurs qu'elles continuent souvent de voter comme leur mari, et puis que la France était quand même très en retard là dessus Problématique : Quelles sont donc les différents courant de pensée qui ont animés la seconde vague du féminisme ? I. Le féminisme universaliste A. [...]
[...] Il s'oppose aussi et bien évidemment au féminisme égalitaire qui ne prend pas en compte les problèmes du patriarcat et du système actuel. Se différencie aussi du féminisme lesbien qui associe l'hétérosexualité comme norme comme étant la forme d'oppression la plus intime et la plus violente qu'il soit. En fait ce courant se rapproche du féminisme matérialiste qui dénonce surtout les moyens d'oppression : viols, violences, contrôle de la reproduction, confinement dans l'espace privée, interdiction du divorce B. Objectifs Ce mouvement veut avant tout détruire le patriarcat qui produit et reproduit l'oppression et donc dénonce l'oppression des femmes dans tous les domaines. [...]
[...] Au sein de ce même mot se cache pourtant différents courants bien distincts notamment les 3 que nous étudierons : le mouvement égalitaire, le mouvement essentialiste et le mouvement radical qui restent des points de repère pour comprendre le féminisme et son évolution pour ne pas voir le féminisme comme un bloc homogène. Ces 3 mouvements naissent tous à la fin des années 60, début des années 70 en occident. C'est pourquoi on voit que le s au sujet féminisme est particulièrement important, montrant la pluralité des femmes, des courants, objectifs, des visions de la femme, des moyens On peut surtout se demander quel est le contexte ? [...]
[...] Issu donc du mouvement libéral il découle des suffragettes mais aussi des mouvements anti racismes des USA. On le nomme universaliste, égalitaire, réformiste Ce mouvement se développe donc dans les années 1970 lors de l'explosion des mouvements du féminisme. Ce mouvement considère que les rôles attribués aux femmes et aux hommes n'ont rien de naturels, ne découlent pas de leurs différences morphologiques mais sont le fruit d'une construction sociale. Ainsi, tous les êtres humaines sont des individus égaux quelques soient leurs différences de langue, de race et surtout de sexe. [...]
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