Jusque dans les années 60, l'homosexualité se vit dans l'ombre. L'histoire des homosexuels semble avoir été jusqu'alors niée, effacée. Le refuge de cette culture n'existe jusqu'ici que dans l'art et la littérature.
La libération sexuelle débute à la fin des années 60, elle s'inscrit tout à coup dans un mouvement révolutionnaire. La lutte débute à Stonewall, aux Etats-Unis, durant la nuit du 27 juin 1969. Six officiers du New York Police Department pénètrent dans le Greenwich Village, un petit bar homosexuel de Manhattan, afin de faire un contrôle « de routine » anti-homosexuel. Mais, pour la première fois, les vérifications d'identités, passages à tabac et fermeture du club n'auront pas lieu. Les clients, majoritairement afro-américains et portoricains se révoltent, menés par Sylvia Rivera, un travesti. Des renforts arrivent des deux côtés : les homosexuels new-yorkais, affectés par la mort de leur idole, Judy Garland, réagissent.
Trois nuits d'émeutes suivent. Les homosexuels ne veulent plus de la place qu'on leur accordait jusque-là. Cet événement marque symboliquement, d'après Edmund White, écrivain, une « prise de la Bastille » pour les gays.
[...] De plus, les mobilisés ne sont plus uniquement des homosexuels : on constate un rajeunissement du public, mais aussi la présence des filles, des enfants qui accompagnent et beaucoup plus d'hétérosexuels qui se joignent à la marche. Il existe aussi un festival européen, l'Europride, qui s'est déroulé du 17 au 27 juin à Oslo, en Norvège, et qui revendique les droits des homosexuels à l'échelle européenne. Ce festival comprend une grande parade, qui a eu lieu le 25 juin 2005. Une communauté à part Des lieux pour se regrouper Depuis des années, les homosexuels demandent une place égale à celle de tout autre Français. [...]
[...] Je ne proclame pas que je suis homosexuel parce que je n'en suis pas fier. Je dis que je suis homosexuel parce que cela est. Jean-Louis Bory Les dossiers de l'écran janvier 1975. Le début d'un long combat Jusque dans les années 60, l'homosexualité se vit dans l'ombre. L'histoire des homosexuels semble avoir été jusqu'alors niée, effacée. Le refuge de cette culture n'existe jusqu'ici que dans l'art et la littérature. La libération sexuelle débute à la fin des années 60, elle s'inscrit tout à coup dans un mouvement révolutionnaire. [...]
[...] A-t-on besoin de classer chaque communauté ? Troisième exemple : les Gay Games les Jeux olympiques de l'homosexualité. En effet, après la déception liée au rejet de la candidature de Paris pour les J-O 2012, la capitale française souhaitait accueillir le rendez-vous du sport homosexuel. Les villes candidates étaient Cologne et Johannesburg et Cologne a été choisie par les 65 membres de la Fédération des Gay Games, le 13 novembre dernier athlètes venus du monde entier devraient participer à ces jeux nés en 1982 à San Francisco, créés par le Docteur Tom Waddell, décathlonien des Jeux olympiques. [...]
[...] Les homosexuels envahissent le paysage commercial. Pourquoi ? A cause du concept formulé par les experts en marketing : le DINK : Double Income No Kids ; c'est simple : deux revenus, et pas d'enfants ; les gays interrogés sont souvent aisés, peu épargnants, plutôt cigales, et aussi grands voyageurs d'entre eux déclarent avoir pris un avion dans les douze derniers mois). Ainsi, les foyers homosexuels possèdent aujourd'hui un pouvoir d'achat élevé, ce qui expliquerait pourquoi tant de publicité leur est adressée. [...]
[...] En ce début des années 70, la libération sexuelle est en effet dans l'air et les femmes ne sont pas en reste ! En effet, ce sont elles qui ont organisé l'invasion du plateau de RTL le 10 mars 71, elles qui, lorsqu'elles déposent une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, clament Il y a plus inconnu encore que le soldat : sa femme Les homosexuels les côtoient et ainsi, au printemps 1971, naît le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire (FHAR). [...]
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