Dès la nuit tombée, des âmes infatigables arpentent les rues de Buenos Aires, à pied, en tirant des charrettes et parfois à cheval, envahissant ainsi par milliers les quartiers de la capitale Argentine. Ces cartoneros, comme on les appelle, vivent des poubelles, à la recherche de carton, canettes, boîtes de conserve, bouteilles en verre ou en plastique, qu'ils trient et dont la revente sera destinée à des usines de recyclage.
Ce triste spectacle naît en 2002, au lendemain de la dévaluation du peso argentin, provoquant certainement la plus importante crise socio-économique qu'a connu l'Argentine depuis des années. La crise argentine, héritée d'une mauvaise gestion du pays, qui commence à la fin des années 90 et dont le paroxysme peut se situer en Décembre 2001, a eu un très fort impact autant d'un point de vue économique que social et politique. Cette crise eut des effets évidents sur les secteurs qui avaient été négligés pendant dix ans de néolibéralisme perpétré par Menem et l'Alianza (Dictature militaire). Parmi les conséquences notables, on peut voir une augmentation considérable de la marginalité et l'apparition aigüe de stratégies de survie diverses et variées. Ainsi, la détérioration totale du système provoque la naissance d'un monde parallèle de subsistance marqué par la clandestinité et dans lequel on retrouve tous les secteurs de la population.
[...] Il fut élu président de l'Argentine le 24 février 1946 avec des voix. Jusqu'en 1982, les militaires et les péronistes ont opté pour l'excès de protectionnisme et d'inflation et le déficit d'importation. Au lieu d'organiser le transfert de la rente agricole vers le reste de la société et d'affronter ainsi les antagonismes de classes de la société argentine (ville-campagne, ouvriers-bourgeois), le pouvoir préféra s'offrir un État- providence à crédit, en créant de la monnaie pour financer des déficits publics chroniques. [...]
[...] Il proposa un plan pour sortir de la parité fixe 1:1 avec le seul dollar. Cette indexation devait être remplacée par un mécanisme complexe couplant la valeur du Peso non seulement au Dollar, mais aussi à l'Euro. Au lieu d'une indexation sur une seule monnaie, le Peso aurait été lié à un panier de monnaies. Ceci fut d'abord introduit dans le commerce intérieur pour les transactions financières, ce qui se traduisit par une dévaluation de 5 à D'après ce nouveau mécanisme, la valeur du Peso devait être établie à sur la base du Dollar et à sur la base de l'Euro[3]. [...]
[...] El Ceibo propose un changement fondamental. La coopérative propose à ses membres à travers son programme El ceibo recupera Palermo de participer de manière directe et légale à la récupération sélective des déchets afin d'être réintégré au marché du travail, et donc dans la société. La Ville de Buenos Aires est découpée en seize zones appelées Centres de Gestion et Participation[22]. La zone pilote du programme se situe dans le CGP 14-est, celui de Palermo. Dans un premier temps, le programme consiste en un travail de sensibilisation et d'information aux domiciles des riverains, ainsi que dans les entreprises et collectivités. [...]
[...] Reconnaissance du cartonero comme réel acteur. Gestión Integral de Reciclado. ANGUITA Eduardo, op. cit., pp. 111-112. única verdad es que desde que el Ing Piccardo asumió el Ministerio de Ambiente y Espacio Público no hemos visto que se hiciera hasta ahora ningún movimiento para desarticular la mafia enquistada en la Dirección General de Limpieza, que opera desde hace muchos años [ [Esta mafia que ya tiene] ramificaciones en las empresas de recolección, cuenta con la complicidad activa de funcionarios de planta de la Dirección General de Limpieza [ ] que, diariamente y en directo perjuicio a los compañeros y compañeras cartoneros, desvía hacia negocios particulares el material reciclable producido por los grandes generadores, material reciclable que de acuerdo a la ley 992”. [...]
[...] La croissance du pays était indirectement liée à sa capacité de générer des capitaux étrangers, ce qui s'est avéré fort difficile. Entre 1998 et 2002, la situation économique en Argentine empire de jour en jour. Les résistances sont partout extrêmement fortes. En même temps les prix intérieurs devaient fortement baisser. Les conditions de la privatisation de nombreux secteurs publics ont conduit en fait à des hausses de tarif compte tenu de l'état souvent lamentable des installations, mal maintenues depuis la fin de la guerre. [...]
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