Analyse du projet de pacte de solidarité de 1944 qui donnera naissance au modèle social belge. Différents aspects comme le contexte, les enjeux, l'évolution mais aussi l'avenir de la sécurité sociale en Belgique sont étudiés.
[...] En 1944, le débat faisait déjà rage de savoir sur quel modèle de sécurité sociale reposerait celui de la Belgique. La volonté des socialistes était de mettre en place un processus de sécurité sociale sur base du modèle anglais. Alors que les démocrates chrétiens étaient plus favorables au modèle de Bismarck. Pour Guy Vanthemsche[18], il est très important de se battre contre une fausse idée reçue. Quand la sécurité sociale de 1944 est évoquée, l'idée que beaucoup de gens ont est celle d'une sécurité sociale directement inspirée du le modèle Beveridge. [...]
[...] Plus précisément, le financement de la sécurité sociale s'appuie sur les cotisations patronales d'une part et les cotisations des travailleurs d'autre part. Pour les autres nouveautés, il y a la création de l'ONSS, organisation chargée de percevoir les cotisations avant de les rediriger vers les différents organes en charge de leur redistribution. Ce pacte fut accueilli dans un silence assourdissant expliqué par les préoccupations de fin de guerre. C'est d'ailleurs par hasard et sans véritable détracteur qu'il sera découvert. Après l'entrée en vigueur de ce pacte, la sécurité sociale n'arrêtera pas d'évoluer. [...]
[...] L'avenir de la sécurité sociale ? On entend souvent dire que l'avenir que la sécurité sociale n'est pas très rose. Les problématiques les plus souvent avancées sont celles du vieillissement de la population et des frais de la santé publique mais d'autres écueils se profilent à l'horizon. Les querelles communautaires incessantes dans notre pays risquent de jouer un rôle dans l'avenir de la sécurité sociale. À l'heure actuelle, cette compétence est nationale mais nous pouvons nous poser de nombreuses questions s'il en devient autrement. [...]
[...] Henry Fuss, alors directeur général de la prévoyance sociale présidera le comité réuni dans la clandestinité. [10]Henry Fuss [11]Paul Clermont-Goldschmidt Paul Clermont-Goldschmidt connaît un destin différent. Il fait des études d'ingénieur en électrotechnique à l'école Montéfiore Lévi de Liège. La particularité de cette école, c'est que contrairement aux autres écoles d'ingénieurs, elle est très imprégnée de socialisme. Une idéologie qui déteindra sur sa personnalité. En 1930, lorsque les allocations familiales deviennent obligatoires, il est, par ses connaissances et sa sensibilité socialiste, choisi pour gérer les cotisations. [...]
[...] D'autres risques pour la préservations de nos acquis sociaux ont été mis en exergue ce qui nous conforte dans l'idée que cette belle institution qui nous facilite bien les choses doit être maintenue. Nous devons être prêts à la défendre. Bibliographie Ouvrages : ADMINISTRATION DE L'INFORMATION ET DES ÉTUDES : Aperçu de la sécurité sociale en Belgique, Ministère des Affaires Sociales de la Santé publique et de l'Environnement, Bruxelles pages. CHLEPNER, B.-S. :Cent ans d'histoire sociale en Belgique, Éditions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles pages. LUYTEN, D. ; VANTHEMSCHE, G. [...]
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