Gaston Bachelard naît en 1884 et va connaître une carrière peu commune. Comme plusieurs intellectuels de son époque il va explorer plusieurs champs de connaissances. Il est tout d'abord un mathématicien et professeur de physique chimie dans un collège. Il embrasse ensuite la philosophie et en devient, en 1922, agrégé. Sa formation initiale de scientifique va déterminer son champ de recherche en philosophie. Il sera un penseur de la philosophie scientifique reconnu de son vivant. Il nous a laissé plusieurs ouvrages dont Le nouvel esprit scientifique publié en 1934 pour la première fois est le début d'une tentative de synthèse de la pensée scientifique (...)
[...] Il met en place une sorte de psychologie du scientifique. Ce n'est pas en tant que tel une méthode mais plutôt une attitude de pensée, une sorte de chemin intellectuel à parcourir afin de faire avancer la science. C'est dans ce processus que doit se placer la pensée scientifique moderne afin de compléter les acquis existant mais aussi élargir le champ de recherche. On peut résumer ce processus en plusieurs étapes qu'il distingue en étudiant l'apparition des théories non euclidiennes; Tout d'abord il s'agit d'épurer les notion, puis d'étudier avant tout le rôle entre les différents objets, d'observer la cohérence des relations mises en valeurs et enfin d'arriver à une complétion de la théorie. [...]
[...] La difficulté étant de trouver les correspondance entre elle. Sur ce point il s'agit donc de trouver un langage commun, une sorte d'alphabet compréhensible par tout le monde, qui permettrait de mettre en perspective les différences. C'est, concernant les mathématique, l'algèbre qui fait office, diront nous de Pierre de Rosette Les théories classiques n'apparaîtront alors que comme des théories comme les autres. Il y a donc un message ici de relativité des théories, et même en allant plus loin, l'idée que certaines vont mieux s'appliquer dans certains domaines que dans d'autres. [...]
[...] Il prend ainsi l'exemple du développement de la théorie non-euclidienne. Cela lui permet de développer ce qui, pour lui constitue un esprit scientifique moderne. Pendant plusieurs siècles la géométrie étaient fondée sur les mêmes principes, intégrés comme fondamentaux op cit, p 7 op. cit, p op cit, p op. cit, p 8 op cit, p11 op cit, p La théorie d'Euclide est fondée sur un axiome immuable. Le non-euclidisme correspond à la dynamique que défend Bachelard, c'est-à-dire l'ouverture du rationalisme. [...]
[...] Dans une tentative de synthèse la chapitre 6 qui fait office de conclusion est consacré à un développement sur l'épistémologie noncartésienne qui nous paraît conserver vraiment la nouveauté de l'esprit scientifique contemporain Il est impossible de résumer cet ouvrage tant la quantité de notions évoquées est importante. Pour comprendre son intégralité il faudrait en parallèle étudier les grandes théories scientifiques, en mathématique, physique, chimie, etc. Sur ce point il faut tout de même noter la difficulté d'approche d'un tel ouvrage qui n'est pas ouvert à des lecteurs n'ayant pas reçut en enseignement scientifique. Nous nous bornerons donc à développer les concepts qui, selon nous semblent traverser l'ouvrage et servent de base pour caractériser l'esprit scientifique moderne. [...]
[...] Dans ce sens il est clair que l'on peut suivre les conseils de Bachelard 1 op cit, p op cit, p op cit, p suivant les précautions à prendre pour parvenir à une conclusion. Le deuxième parallèle que l'on peut faire et cela me paraît être le plus important, c'est le lien entre la théorie et la pratique. Surgit, immédiatement la question de la mise en pratique des sciences sociales. Cette dichotomie que nous avons abordée au début de notre développement est transcendante aux sciences sociales. [...]
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