Auto-évaluation du dossier de pratiques professionnelles DEASS (assistant de service social)

Résumé du document

Chaque personne et chaque situation sont singulières, dès lors, chaque accompagnement est unique. Selon Christina de Robertis, l'accompagnement est « un cheminement qui doit être centré sur les personnes et non nécessairement sur les réponses à apporter. La personne accompagnée doit être prise en compte dans sa globalité, avec tous ses besoins, sa dynamique personnelle (ses attentes, ses refus, son histoire) ». L'accompagnement est fondé sur le volontariat et l'engagement réciproque. Il est alors nécessaire que l'usager soit placé au cœur de l'intervention.

Extraits

[...] Ainsi, lors de mes stages, je me suis progressivement approprié ces méthodologies en les adaptant pour chaque personne et situation. Un travail transversal combinant secret professionnel et partage d'informations à caractère secret Le travail en partenariat a été un point fort dans ma formation. Tout d'abord, lors de ma préparation aux carrières sociales, j'ai découvert et identifié chaque profession du travail social ; cela m'a permis de percevoir leur spécificité et leur complémentarité avec le métier d'assistant de service social. [...]

[...] J'ai souhaité intégrer cette formation suite à la rencontre avec une assistante de service social travaillant en centre hospitalier auprès de femmes victimes de violences conjugales. Avant d'intégrer cette formation, l'une de mes représentations était qu'un assistant de service social devait pouvoir répondre à la majorité des demandes des usagers. Au cours de ces trois ans, j'ai pu déconstruire mes représentations, et j'ai bien compris que ce n'était pas la finalité du métier. Celui-ci se construit en effet à travers des savoir-faire, des savoirs-être, des fondements éthiques et déontologiques nécessaires à l'exercice de la profession. [...]

[...] J'ai réussi à repérer mes points forts et mes points faibles ; en ce sens, ce repérage m'a permis de travailler sur ces derniers afin que ceux-ci ne soient pas un frein dans ma future pratique. J'ai acquis au cours de mes trois ans de formation un positionnement professionnel propre à mes expériences : je me suis questionnée sur le sens de mes actes. J'ai appris à me situer entre l'usager, l'institution, l'éthique, la déontologie, mes valeurs et le cadre légal. Néanmoins, je pense que mon positionnement professionnel n'est pas figé et qu'il ne cessera d'évoluer. [...]

[...] Les réponses administratives et techniques sont des outils cependant il est primordial de prendre en compte la personne dans sa globalité, de valoriser ses compétences en instaurant une relation d'aide et de confiance. Une meilleure connaissance de moi-même Au travers de ces trois années, j'ai appris à mieux connaître mes capacités et mes limites. Je me suis rendu compte de l'importance de percevoir mes émotions et mes ressentis. En effet, au début de mes stages, je ne m'autorisais pas à laisser transparaître ceux-ci (tristesse, peur, colère, culpabilité ) par peur de trop m'impliquer, et de ne pas avoir la distance nécessaire face à l'usager. [...]

[...] La personne accompagnée doit être prise en compte dans sa globalité, avec tous ses besoins, sa dynamique personnelle (ses attentes, ses refus, son histoire) L'accompagnement est fondé sur le volontariat et l'engagement réciproque. Il est alors nécessaire que l'usager soit placé au cœur de l'intervention. C'est par une situation rencontrée au SSD que je me suis davantage questionnée sur la notion de faire ensemble J'ai reçu une mère pour l'instruction d'un dossier de Fonds Solidarité Logement : durant mon intervention, je me suis rendu compte que j'ai souvent relancé cette mère pour des justificatifs sans lui laisser sa part d'autonomie. [...]