La France dispose d'un système de protection sociale très complet qui associe de nombreux acteurs publics et privés. Elle a construit peu à peu depuis la fin du 19e siècle, un système très développé de protection sociale qui prémunit ses habitants contre les principaux risques que sont la vieillesse, la maladie, les accidents du travail, le chômage et la pauvreté. Notre système de protection sociale constitue un élément essentiel du modèle social qui est lui-même au coeur de notre pacte social et de nos institutions républicaines (...)
[...] Cependant, d'autres craignent au sein des milieux gouvernementaux, comme parmi les associations de consommateurs, les prestataires et les organisations diverses, qu'un marché privé menace les droits universels d'accès aux services de santé auxquels ils tiennent tant. Il est vrai que certains pays font valoir à cet effet, des expériences de systèmes privés d'assurance peu concluantes, les autres n'ayant tout simplement pas confiance dans le principe même d'un marché privé des soins de santé .À ce titre, quelques observations s'imposent. Pour l'essentiel, force est de constater que l'instauration d'une assurance de santé privée appelle une réglementation. [...]
[...] Le tournant en matière de protection sociale est réalisé en 1898 par la loi du 1er avril qui libère les mutuelles du contrôle politique et ouvre l'âge d'or de la mutualité. Ce tournant est également amorcé dans le cadre de la législation sur les accidents du travail. Jusqu'en 1898, un ouvrier victime d'un accident du travail devait, pour obtenir réparation, apporter la preuve de la responsabilité de son employeur ou bien espérer que celui-ci lui accorde une compensation. Pour mettre un terme à cette situation défavorable aux ouvriers, la loi du 9 avril 1898 qui s'applique à tous les ouvriers de l'industrie inverse la charge de la preuve et pose le principe de la responsabilité personnelle de l'employeur avril 1898 : Loi assurant la protection contre les accidents du travail des salariés de l'industrie (modification du régime de responsabilité civile : le salarié bénéficie d'une protection générale, son dommage est réparé soit directement par l'employeur soit par des caisses permettant la mutualisation des coûts entre les employeurs) 5 avril 1910 : Loi créant le premier système interprofessionnel de retraite au bénéfice des salariés faiblement rémunérés des secteurs industriels et agricoles, les retraites ouvrières et paysannes. [...]
[...] Reste maintenant à l'état d'éviter un déséquilibre entre assurance privée et sociale. [...]
[...] Reste à déterminer l'équilibre adéquat entre l'assurance publique et privée, obligatoire et volontaire. L'équité commande d'éviter la création d'un système à deux vitesses. Cependant, l'efficience du système passe par l'utilisation optimale des ressources excluant tout comportement immoral, notamment lorsqu'il est question d'inciter les intéressés à contracter seulement en cas de besoins. Cependant cette assurance privée reste une alternative à la protection sociale qui la seconde et la complète. N'oublions pas non plus qu'elle avantagerait qu'une petite minorité or l'objectif étatique est plutôt la majorité donc la protection sociale. [...]
[...] L'individu va se rendre compte de ce que va lui coûter la réalisation d'un risque. 3e étape : A partir de ses 2 éléments probabilité de tomber malade et diminution du niveau de vie notre individu va choisir des moyens de protection adéquate qui peuvent prendre plusieurs formes. Dans ce résonnement on suppose que l'individu est prévoyant. Ce que l'on remarque c'est que la plupart des personnes sont riscophobie. Les économistes appellent cette peur du risque l'aversion pur le risque ou riscophobie. [...]
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