SIG (Système d'information géographique)-Marseille-criminalité-approche multiscalaire-
Les systèmes d'information géographique constituent une représentation cartographique de la représentation et de la perception de l'espace. Dès lors, ils permettent de décrire et d'appréhender un territoire dans le but de répondre à des problématiques données comme la criminalité à Marseille.
Le travail demandé n'a pas pour objet la réalisation d'une carte par le biais de logiciels informatiques. En effet, il s'agit ici d'effectuer les étapes nécessaires - comme au sein d'un bureau d'étude - à la conception d'une carte en géomatique :
Paradigme du SIG : - la réalité fondée sur l'observation et l'évaluation des risques - acquisition des données - modélisation du réel en fonction des besoins (cf : schémas de synthèses) - simulation et scénarios d'analyse (= méthode de géo-traitement et analyse des données) - dernière étape avec la prise de décisions par des meneurs et des personnels.
L'objet de ce travail et d'élaborer un observatoire portant sur la criminalité urbaine en Provence-Alpes-Côte d'azur. Tout d'abord, il s'agit de dresser un travail préliminaire, lequel porte sur la recherche et la collecte de données auprès de différents organismes institutionnels : c'est l'étape d'acquisition des données. Il s'agit d'une étape essentielle car celle-ci permet - outre de détenir des informations - de décrire le monde réel, de rassembler, d'organiser, de gérer et enfin d'analyser les données recueillies. On parle dès lors d'une phase d'abstraction du réel car le monde réel se voit transformer en données.
[...] De plus, alors que durant la période 2007/2008 le territoire français a connu une diminution de la criminalité de moins points (la direction Centrale de la Police Judiciaire recensait cas de criminalité en 2008 contre cas en 2007), la région marseillaise n'a pas pour autant profité de cette baisse. En effet, les faits constatés de criminalité pour la Provence-Alpes- Côte d'azur ont stagné : le nombre de faits constatés en 2007 restant pratiquement identique à celui de l'année 2008 ( 396.557 cas en 2008 contre 398.000 en 2007). De même, afin d'exacerber le fait que la région de Marseille constitue un pôle de criminalité de première envergure, comparons le taux de criminalité pour 1000 habitants de la région du Limousin. [...]
[...] Enfin, ces statistiques sont établies à partir des faits dénoncés par les victimes et les contestations réalisées d'initiative par les services de police et unités de gendarmerie Mais il est important de noter, que dès les années 1960, Roger Benjamin il s'agit d'un chercheur qui s'est penché sur la criminalité française - utilisait des sources et une méthode de travail telles que nous les connaissons aujourd'hui. En effet, lors des ces travaux relevant de la criminalité et de la délinquance en France, il utilisait des données fournies par l'Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques, lequel dressait des tableaux à partir de fiches pénales. Les données recueillies étaient d'une très grande exactitude, mais elle portait sur des condamnés, ce qui, dans certains cas, constitue un inconvénient, du fait de la clémence ou de la sévérité des tribunaux. [...]
[...] Avec Adolphe Ouetelet, il est considéré comme le fondateur de la statistique morale, discipline à l'origine du développement de la criminologie. [...]
[...] De plus, il est important de noter que les Bouches-Du-Rhône demeurent - par rapport aux cinq autres départements de la région Provence- Alpes-Côte d'azur (Alpes-De-Haute-Provence ; Hautes-Alpes ; Alpes- Maritimes ; Vaucluse et Var) le département comme ayant le taux de criminalité urbain le plus élevé de la région ( contre pour les Hautes-Alpes). Pour illustrer cette démesure, le taux de criminalité cumulé des départements des Alpes-De-Haute-Provence et des Hautes- Alpes est même légèrement inférieur au département de Marseille 14%). De même, la criminalité des Bouches-Du-Rhône représente de la criminalité totale de la région contre pour le département des Hautes-Alpes, soit une différence de 44 points. [...]
[...] II/ Analyse multivariée de la criminalité en Provence-Alpes-Côte d'azur : l'oligopole marseillais. Marseille : une criminalité localisable Si Marseille constitue l'épicentre de la criminalité urbaine au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'azur et du département des Bouches-Du-Rhône ; la criminalité ne couvre cependant pas la totalité de cette agglomération. En effet, la majeure partie des actes de criminalité au sein de la cité phocéenne se situe pour l'essentiel dans les quartiers nord, c'est-à-dire dans les 13e, 14e, 15e arrondissement de Marseille. [...]
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