• But : Evaluation de la sensibilité, si elle existe, des consommations de soins en rapport avec la présence ou l'absence d'une complémentaire de santé.
• Problématisation : « parmi les salariés, le fait d'être couvert par un contrat collectif à adhésion obligatoire est indépendant du niveau de consommation de soins que les personnes ont (ou auraient) à niveau d'assurance donné. Cette hypothèse est-elle vraiment fondée parmi les salariés ? »
[...] Aléa moral en Santé : une évaluation dans le cadre du modèle causal de Rubin Liste des abréviations et al. : et alii i.e. : id est e.g. : exempli gratia var. : variable(s) a.m.s. : aléa moral en Santé ass. ob. : assurance obligatoire ass. fc. [...]
[...] En effet, la question se pose de savoir si la souscription à une assurance complémentaire est ou n'est pas et en quelle mesure fonction de l'anticipation des dépenses de santé futures de l'agent. Ceci étant posé, les auteurs avertissent que l'avantage offert par une ass. ob. ne saurait être un facteur déterminant du choix de l'emploi. En d'autres termes, l'agent ne va pas essayer d'obtenir un emploi parce que celui-ci lui offre la possibilité d'avoir une complémentaire santé. Ajoutons enfin que l'article se place dans le cadre du modèle causal de Rubin, i.e. un modèle qui permet l'hétérogénéité de l'a.m.s au sein de la population. [...]
[...] si elles n'étaient pas assurées dans le cadre de leur travail. Deuxième constat : les courbes de consommation des personnes avec assurance facultative sont supérieures à celles des personnes ayant une complémentaire obligatoire. Troisième constat : après neutralisation des écarts de composition entre les groupes, aucune différence ne subsiste entre les fréquences de recours des assurés ob. et celles des assurés fc. Quatrième constat (estimateur ‘naturel') : la probabilité d'avoir un taux i = 1 (c'est-à-dire d'aller au moins une fois par an chez le médecin, cf. [...]
[...] Cette hypothèse est-elle vraiment fondée parmi les salariés Méthodologie : postulat de base le groupe d'application est l'ensemble des salariés bénéficiant d'une complémentaire souscrite obligatoirement dans le cadre de leur emploi ; le groupe de contrôle est l'ensemble des employés ne bénéficiant pas de cette complémentaire obligatoire. Cadre théorique complexe (asymétrie d'informations ; évaluation de son risque par l'assuré ; inobservabilité de certaines actions de l'assuré par l'assureur ; double définition d'aléa moral [ex ante et ex post] ; difficulté du contrôle des choix thérapeutiques de la part de l'assureur). Utilisation d'enquêtes précédentes. Utilisation d'un instrument donné pour la mesure de la consommation médicale. Cadre mathématique : modèle causal de Rubin, autorisant l'hétérogénéité. Variables examinées : sexe, âge, diplôme, catégorie socioprofessionnelle (CSP). [...]
[...] L'hypothèse finale formulée par les auteurs est la suivante : la consommation de soins est indépendante du fait d'être couvert par une ass. ob. Il est important d'ajouter à cela des précisions quant au cadre théorique que les auteurs prennent en considération. Ce cadre est caractérisé par : 1. Asymétrie d'informations ( difficulté de quantifier le risque santé et difficulté introduite par le nombre d'agents (trois : assureur, assuré, employeur) qui complexifie le contrôle de la pratique médicale Deux cas de figure majeurs dans le comportement de l'assuré : il est capable d'évaluer son risque, ergo il choisit la tarification assurantielle qui lui correspond le mieux ; une fois qu'il est couvert par assurance à-d. [...]
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