L'adoption internationale connaît un essor depuis une quinzaine d'années.
Selon le Ministère des Affaires étrangères, en 1990, il y a moins de mille enfants venant de l'étranger ; en 2006, ils sont près de quatre mille adoptés en France ce qui représente 75 % des adoptions dans notre pays.
Le premier questionnement sur l'adoption a été : « Aujourd'hui, en France, qu'est-ce qui justifie qu'un couple porte son choix sur l'adoption d'un enfant français ou celui originaire d'un autre pays ? » Cette question étant trop complexe et trop longue, notre intérêt s'est porté plus précisément sur le choix du pays d'origine de l'enfant (France ou étranger).
Nous l'avons donc simplifiée : « Choisir d'adopter en France ou à l'étranger ? ». Mais cette question restant trop large, nous avons souhaité affiner notre réflexion.
Notre questionnement a évolué et s'est orienté plus précisément sur l'adoption internationale et les critères de choix du pays d'origine de l'enfant.
[...] - Déplacement des deux parents obligatoire, en Colombie - Durée du séjour : 4 semaines pour la Colombie 4 - Critères personnels dans le choix du pays d'origine de l'enfant Il faut tenir compte de réalités très concrètes : Le pays vers lequel on veut se tourner propose-t-il des enfants qui correspondent au projet des parents en terme de sexe, d'âge, d'apparence physique ? Les parents peuvent faire une demande en choisissant le sexe de l'enfant, certains postulants pensent par exemple, qu'une fille si elle est d'une origine étrangère visible, sera mieux acceptée par la société qu'un garçon. De nombreux postulants à l'adoption désirent adopter un enfant petit. [...]
[...] Ils sont aussi très importants pour l'adoption internationale, car ils sont traduits. Ce travail de recherche sociologique, nous permet de nous familiariser avec la réglementation en vigueur sur ce thème et les techniques d'entretien. IV - Conclusion Avant tout, il faut savoir que la Convention internationale des droits de l'enfant dit dans son article 1er que tout enfant a le droit à une famille. Mais, aucun texte ne stipule que tout adulte a le droit à un enfant. Il est vrai que dans l'adoption, il n'y a pas de droit à l'enfant, c'est-à-dire qu'on a le droit d'avoir le désir d'un enfant, mais ce n'est pas pour autant qu'on a le droit d'avoir cet enfant. [...]
[...] Le consentement à l'adoption permet la création d'une nouvelle filiation. Il doit être conforme à l'article 370-3 du Code civil français "libre, obtenu sans aucune contrepartie, après la naissance de l'enfant et éclairé sur les conséquences de l'adoption, en particulier, s'il est donné en vue d'une adoption plénière, sur le caractère complet et irrévocable de la rupture du lien de filiation préexistant". Les parents peuvent alors se rendre sur place pour rencontrer l'enfant et y rester le temps du séjour de convivialité dont la durée est variable selon les pays. [...]
[...] b - Les procédures dans un pays de La Haye Pour les pays ayant ratifié la Convention, la transmission du dossier se fait obligatoirement : - Soit par l'Autorité centrale pour l'adoption du pays d'accueil (pour la France, l'AFA) - Soit par un OAA français. Quand les candidats vont dans un pays, un enfant leur est déjà attribué. c - Les procédures dans un pays non La Haye Pour les pays non conventionnés : - Soit par une démarche individuelle : c'est aux futurs parents de prendre contact auprès des autorités compétentes et de réaliser toutes les démarches et procédures. - Soit par l'intermédiaire de l'AFA ou avec un OAA. [...]
[...] L'adoption d'enfants de cultures étrangères. Mayenne, Editions Pascal p. CORPART, Isabelle. L'adoption une filiation affective l'adoption internationale. Actualités Sociales Hebdomadaire, supplément p. DUFOUR, Josette. Adopte-moi quand même. Paris, Fayard p. GORE, Claire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture