Approche pluridisciplinaire du travail social

Résumé du document

1er axe : Le mot travail signifie transformer quelque chose pour obtenir un objet que l'on a voulu. Il y a d'abord cette idée de transformation d'un matériau. Ainsi on parlera de transformation de la Nature.
A l'intérieur de la notion de Nature on introduit la notion de nature humaine. Il y aura donc aussi transformation de la nature humaine. Transformation de la nature et du travailleur lui-même.
2ème axe : le travail est le résultat de cette transformation. On appelle aussi l'oeuvre produite par le travailleur.
3ème axe : il désigne une profession au sein de laquelle s'exerce l'activité. C'est le sens moderne de ce mot. « Je vais chercher du travail ».

Il y a une contrainte du travail, car il est une nécessité dans le rapport que l'homme a avec la nature. La nécessité est ce qui est en dehors de la Liberté. Cela implique donc que le travail n'implique pas la notion de Liberté. On comprendra alors qu'être libre c'est ne pas avoir de travail.
Aujourd'hui ne pas avoir de travail, ne donne pas accès forcément aux loisirs, au temps libre mais plutôt au chômage.

Quelle valeur l'homme accorde-t-il au travail ? (...)

Extraits

[...] Approche psychologique et ergonomique du travail. L'ergonomie est une science du travail qui s'intéresse aux adaptations des situations de travail : - le confort du travailleur ; - l'efficacité dans sa tâche ; - la sécurité niveaux et composantes de l'analyse du travail en vue de la formation. En psychologie du travail, le boulot de l'ergonome est d'analyser d'un point de vue psychologique les situations de travail dans le but de les modifiés ou dans un but de formation du personnel Évolution des techniques et des tâches. [...]

[...] Nous perdons peu à peu la valeur travail mais le formateur pense que le travail dans l'action ne se perd pas. Dans la pratique, il est évident que le travail et l'emploi sont très étroitement liés. La qualification est une reconnaissance de l'expérience alors que la compétence est une reconnaissance de notre façon de travailler. Impliquant aussi que ce n'est pas forcément une bonne qualification qui fait une bonne compétence et inversement. Aujourd'hui on tend à axer les études vers une période longue et non à un instant T. [...]

[...] Pour cela les sociologues s'intéressent à trois registres du travail : - les changements techniques et technologiques, fin de la période où l'o pensait que la technique allaient faciliter le travail des ouvriers. Des études montrent que l'introduction de l'informatique avait tendance à aliéner de plus en plus les personnes au travail. - L'organisation de la production. Gestion des stocks ! division du travail. On évoque dès les années 60- 70's les modèles japonais, posés comme innovants. On remarque que les changements dans ce type de modèle ne sont pas si fondamentaux et qu'ils reprennent le taylorisme sous une autre forme. [...]

[...] Dans la dimension scolaire, on retrouve certaines normes qui correspondent au monde du travail (horaire, méritocratie Le MEDEF propose des valises pédagogiques pour présenter différents thèmes comme la mondialisation dans les écoles. SAINSAULIEU & SEGRESTIN. Ils disent que la culture dominante auparavant était la classe ouvrière, on avait donc une vision spécifique du travail. A partir des 80's, une autre culture dominante arrive : la classe moyenne, les cadres. Cela amènera à construire les cultures d'entreprise (l'entreprise qui allait amener un modèle de société, de vie A coté de l'école, le travail était un lieu de socialisation. Cette tendance n'est plus d'actualité Distinction entre le travail et l'emploi. [...]

[...] Elle est considérée comme un mécanisme et pour s'y intégrer il faut connaître les rouages de cette société (institutions, lois Le travail social consiste à faire en sorte que l'exclut ait les moyens de rester dans la totalité du social, cela suppose une connaissance des mécanismes de la société. La rupture du lien social est l'incapacité par certains d'être acteur de la société. Il n'y a pas de fin dans le sens achèvement, dans le travail social. Cela ne peut s'arrêter, c'est un éternel recommencement. Tous les systèmes cherchent à trouver des solutions pour que cela soit moins flagrant, pour éviter le pire. [...]