Le collège unique s'inscrit dans la suite logique de l'école pour tous qu'avait mis en place Jules Ferry à la fin du XIX siècle. Après la Seconde Guerre mondiale tous les petits enfants fréquentent l'école mais tous n'accèdent pas au collège. Or en 1945, la France de l'après-guerre a besoin que le niveau de qualification s'améliore pour des raisons économiques. La démocratisation entamée par Jules Ferry va être accélérée après la Seconde Guerre mondiale.
En 1959 : 14 à 16 ans pour la scolarité obligatoire.
1963 : (réforme Fouchet) : création du CES qui n'est pas encore le collège unique puisqu'il est constitué de 4 options différentes et parmi ces 4 possibilités il n'y avait qu'une filière qui conduisait les élèves au lycée (...)
[...] Cela amène Agniès VAN ZANTEN a expliquer que le collège unique n'existe pas, il y a des collèges, l'inégalité est la règle en dépit des efforts d'équités. Elle fait référence à des inégalités entre les établissements, inégalités au sein même des collèges. Le collège unique est donc bien devenu un collège inique. Les problèmes du collège apparaissent aujourd'hui renforcé par le collège unique. Premier problème : l'orientation par l'échec et la montée de la violence : Par le biais des filières, il y a une orientation par l'échec : ceux qui ne répondent par au niveau d'exigence du collège sont orientés vers l'enseignement professionnel et technique. [...]
[...] Faut-il pousser ces élèves en difficulté dans la voie de l'abstraction quand on sait que l'on risque de déboucher sur un échec. Le collège unique crée des frustrations chez ces élèves en échec. Le collège unique ignore la diversité des talents Donc tirer tous les élèves vers l'abstraction ou ouvrir d'autres voies III) Le débat actuel sur le collège unique Pour ou contre le collège unique et quelles sont les propositions pour l'avenir ? Quand est-il du point de vu des chercheurs et des universitaires ? [...]
[...] Aucune décision forte n'a été prise au niveau du ministère. Notons que l'on peut observer des réformettes : actions ponctuelles de relancent du collège. Par exemple en 1999 Claude Allègre et Ségolène Royale sont ministre délégué avec comme titre de leur campagne : le collège des années 2000. Un titre ambitieux mais un contenu superficiel dans le sens que se sont beaucoup de petites actions (renforcer les relations parents professeurs). Luc Ferry et son ministre délégué Xavier Larcos envisage de réformer l'école en proposant une sélection plus précoce après la classe de 6ème. [...]
[...] Mais il y a un problème : ce système est censé convenir à tous sans adaptation pédagogique préalable. Le thème de l'inégalité des chances est ici central. L'idéal républicain est donc très fort avec la loi de juillet 75. II) L'évolution du collège unique de 1975 à 2005 un constat de crise. Collège unique, collège inique (injuste) : Le postulat de base est l'égalité des chances. Il faut favoriser la démocratisation de l'enseignement. Dans une certaine mesure on peut dire que 30 ans après le collège unique à bien fonctionné. [...]
[...] Aujourd'hui beaucoup d'enseignants de collège se plaignent de la difficulté de leur travail et des problèmes qui résultent de l'entrée de tous les enfants au collège. Ils se plaignent aussi de la fermeture progressive des filières de relégation qu'on appel des voies de garage, de parking (4ème, 3ème technologique). L'hétérogénéité des classes est un problème indissociable du collège unique. Bref le collège unique a rendu le métier plus difficile pour les enseignants possibilités pour faire évoluer cette structure : - Aider les enseignants à surmonter l'épreuve du collège unique ? offrir davantage de moyen, plus de classe et moins d'effectif (discours tenu par les syndicats). [...]
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