système éducatif, éducation prioritaire, plan Jospin, plan Royal, Plan De Robien, Plan Châtel, politique de gauche et de droite
- Vocabulaire confus. Le terme générique de ZEP n'est plus celui du vocabulaire officiel. Cela a été entre 1988 et 1998. Aujourd'hui, les ZEP n'existent plus, mais ce terme reste dans le vocabulaire courant. L'éducation prioritaire change de nom au cours du temps (on devrait parler du réseau Eclair ou de RRS de nos jours). Il faut mieux ainsi parler « d'éducation prioritaire ».
- Étapes :
o ZP : Zones prioritaires (1981). On se préoccupait alors peu de l'action pédagogique des zones concernées. Idée de donner plus à ceux qui ont le moins. On ne changeait pas la pédagogie, mais on s'en tenait à des moyens prioritaires (dédoublement classe...).
o ZEP : Zones d'éducation prioritaire (1988). On se préoccupe alors de l'action pédagogique. Moyens supplémentaires + changement pédagogique. Elles disparaissent en 1998.
o REP : Réseaux d'éducation prioritaire (1998). Idée de réseaux. Il faut connecter les établissements. Anciens ZEP. (+ quelques RRS)
o 2006 :
- RAR : Réseau ambition réussite (2006). Volonté d'introduire l'idée d'ambition scolaire. Ce sont les anciens RED.
- RRS : Réseaux de réussite scolaire (2006). Ce sont les anciens RED non RAR (+ les anciennes RRS déjà effective).
o 2010 :
- RRS
- ECLAIR (2010) Ecole, Collège, Lycée, ambition, innovation, réussite. Ce sont les anciens RAR
[...] Mise en place d'une politique de compensation (affirmative action = discrimination positive). Pour le domaine scolaire : quotas pour de places et système de busing (autobus pour transporter des élèves en difficulté vers des écoles à taux de réussite important). Ce système est en contradiction avec le système français : Aux Etats-Unis, on donne à des individus ce qu'ils n'ont pas pu avoir avec leurs droits. En France, on n'a pas le droit de faire cela par la Constitution (car les citoyens sont égaux à son fondement). [...]
[...] Rapport Ploden de 1966 (en Grande Bretagne sur faire l'Ecole dans les banlieues britanniques). Mme Ploden propose Education Priorities Areas. Bourgarel en a connaissance, se rend en Grande-Bretagne et revient en France pour créer ces EPA. Ils écrivent un article dans une revue pédagogique pour proposer les ZEP, qui n'aura pas d'échos. Puis ils rentrent dans un syndicat enseignant, alors celui qui s'appelle le SGEN. En 1972, dans un congrès, revendique, la création de ZEP. Mais leur mot d'ordre n'a pas d'effet. [...]
[...] Ils réalisent aussi un nouveau rapport en 1998 où ils mettent une quinzaine de critère pour le bon fonctionnement d'une ZEP : qu'il faut une ZEP sans trop de classe pour que les personnels puissent efficacement travailler en équipe, qu'il faut un double projet (un sur les prérequis de la scolarisation et un sur la pédagogie), qu'il faut des ZEP très structurées avec une bonne organisation (réunion ) Le ministre est alors Claude Allègre. Ségolène Royal met en place ce rapport. [...]
[...] Le système éducatif 5 L'Education prioritaire Introduction : - Vocabulaire confus. Le terme générique de ZEP n'est plus celui du vocabulaire officiel. Cela a été entre 1988 et 1998. Aujourd'hui, les ZEP n'existent plus, mais ce terme reste dans le vocabulaire courant. L'éducation prioritaire change de nom au cours du temps (on devrait parler du réseau Eclair ou de RRS de nos jours). Il faut mieux ainsi parler d'éducation prioritaire - Etapes : o ZP : Zones prioritaires (1981). On se préoccupait alors peu de l'action pédagogique des zones concernées. [...]
[...] Il introduit trois leviers d'action : totale autonomie des équipes locales pour qu'elles s'adaptent mieux ; nouveau mode de nomination des professeurs dans ces zones (auparavant barème d'où jeune dans ces postes car les anciens enseignants ne désirent pas les établissements difficiles) avec suppression du système de barème au profit de poste à profil et avec une meilleur rétribution des indemnités ; création de professeur coordonnateur pour mettre en place des actions communes et harmonisées entre professeurs (ce sont les préfets des études avec 1 en 6e en 5e etc Puis, il généralise ce système en 2011 avec deux modifications : la politique prioritaire comporte 2 volets (RSS et ECLAIR) où on introduit les écoles dans le programme CLAIR qui devient ainsi ECLAIR / Tous les RAR deviennent ECLAIR (fusion des deux programmes sans supprimer le programme RAR). On a ainsi : le volet ECLAIR et le volet RRS. VII) Le nouveau gouvernement Le programme ECLAIR est critiqué : Manque de la notion de réseaux / Le terme et concept de Préfet des études ne plait pas / Peu d'expérimentation par manque de moyens / Suppression du barème qui ne plait pas. Vincent Peillon a annoncé qu'il allait revoir la question de l'éducation prioritaire. On est donc dans une situation d'attente. [...]
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