Exposé de droit ayant pour sujet : "Peut-on parler de crise du syndicalisme en France ?".
[...] Ex de secteur public : Le poids considérable du syndicalisme dans le secteur public, qui regroupe tout de même 8 à 10 millions de salariés (ex : SNCF). Exemple de grève : En 2003, au sein des entreprises de transports ferroviaires et urbains, les salariés se sont très fortement mobilisés sur le thème de la réforme des retraites : journées individuelles n'ont pas été travaillées contre dans le privé, soit presque quatre fois plus qu'en La grande majorité de ces jours de grève est le fait des salariés des entreprises de transports publics." En 2007, Grève SNCF Commencé le 18 octobre Principale cause Régimes spéciaux des retraites expliquées au début. [...]
[...] Le syndicalisme est alors synonyme de défense des salariés, et on observe une demande très forte de leur part. (Mais est-ce que le syndicalisme peut exister sans projet politique c. Le syndicalisme d'aujourd'hui est de plus en plus un syndicalisme de négociation plutôt que d'opposition. FO et la CFDT ont d'ailleurs gagné en influence depuis une vingtaine d'années. Les voies de la recomposition ne sont pas simples, c'est pourquoi il y a crise. B. Un déclin à relativiser Le poids des syndicats est encore très important dans certains secteurs professionnels. [...]
[...] Le CCAS sert, par exemple millions de repas par an. Le financement des syndicats Moyens Internes : Pour garantir son autonomie une organisation syndicale se doit de disposer de moyens internes stables et garantis : les cotisations, le bénévolat de ses militants, la contribution de ses membres à certaines activités (abonnements à la presse) voire des revenus de placement. Depuis 2000 la part déductible des cotisations syndicales a été portée à 66%. Moyens Externes Des moyens extérieurs complémentaires sont là pour couvrir les charges découlant des actions : L'Etat français finance les syndicats en leur attribuant chaque année des millions d'euros. [...]
[...] Pourquoi le syndicalisme 1. Raison historique : défense collective contre le patronat Au XIXe siècle, beaucoup d'ouvriers étaient des paysans venus travailler en usine ou dans une mine : début de l'industrialisation. Exploitation car sans qualification, salaires de misère, horaires exagérés, travail des enfants, etc. Lutte : pour peser davantage dans une négociation avec leur employeur, les ouvriers se sont regroupés en syndicats. Début d'une lutte des classes comme le décrit Karl Marx avec d'un côté les prolétaires et de l'autre la bourgeoisie (le patronat) qui détenait les moyens de production donc le capital. [...]
[...] Les modifications de la structure sociale : effondrement du secteur primaire mais surtout chute forte et continue du secteur industriel et monté du tertiaire : les ouvriers constituent 40% de la population active. Mais la part de ce groupe n'a cessé de diminuer et aujourd'hui les ouvriers ne constituent plus qu'un quart de la population active. Or, toutes les centrales syndicales sont nées dans le monde ouvrier. b. Le syndicalisme apparaît moins aux jeunes comme étant une nécessité. c. Montée de l'individualisme. [...]
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