Cours de sciences sanitaires et sociales sur le thème de l'état de santé de la France. Cours de niveau lycée série Sciences Médico Sociales en quatre parties.
[...] II) La mortalité : La mortalité générale : Sur une longue période, le taux de mortalité décroît. Il est passé de 17,2 pour mille en 1920 à 9,2 pour mille en 2003 (l' INED prévoit un chiffre de 8 pour mille). Depuis quelques années, cette évolution s'est ralentie, mais les taux restent remarquables car la population vieillit. On note également des disparités hommes/femmes, socioprofessionnelles et régionales. La mortalité infantile : Le taux de mortalité infantile a considérablement décrû dans notre pays. Il a était divisé par 30 en cent cinquante ans. [...]
[...] Conclusion : Alors que les dépenses de santé y sont parmi les plus élevés du monde, la France se caractérise par de fortes inégalités sociales de santé et une mortalité prématurée élevée. D'une manière générale, l'espérance de vie à la naissance croît et les taux de mortalité régressent. Les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les pathologies accidentelles constituent les principales causes de décès. En matière de morbidité grave, les maladies cardio-vasculaires, les cancers, les pathologies accidentelles et les maladies mentales constituent les principales atteintes. [...]
[...] Disparités entre régions : La durée de vie moyenne est moins forte en Bretagne, dans le Nord et dans l'Est que dans le Sud de la France. Ces disparités s'expliquent par une structure professionnelle différente, des comportements en matière d'hygiène de vie et d'hygiène alimentaire différents, un environnement différent et aussi une densité du tissu sanitaire différente. EVSI : L'Espérance de Vie Sans Incapacité à crû plus vite que l'espérance de vie, ce qui traduit une amélioration de l'état de santé de la population. [...]
[...] Les affections les plus courantes étant les affections péri articulaires, les affections dus au bruit ou encore à l'amiante. Accidents de la route : La baisse est très significative compte tenu de l'augmentation du parc de véhicules et du nombre de kilomètre parcourue. Accidents de la vie courante : Ce sont les jeunes de 10 à 14 ans les plus touchés, puis les adultes de plus de 70 ans des accidents ont lieu à l'intérieur de la maison ; pour les autres le plus souvent c'est dans le cadre sportif, scolaire ou de loisirs. [...]
[...] En 2004, le taux serait de 3,9 pour mille. Cette évolution favorable est due aux progrès cités plus haut, mais aussi à la prévention, la PMI, les progrès en obstétrique et dans la lutte contre la prématurité. La mortalité infantile des garçons est plus forte que celle des filles (mort subite des nourrissons) ; comme celle des enfants issus de milieux populaire en comparaison avec celle des enfants issus de milieux favorisés. Des difficultés subsistent en matière de suivit des grossesses à risques et en matière d'hygiène de la grossesse (tabac, alcool). [...]
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