Depuis sa création, Sidaction s'efforce chaque jour à comprendre, combattre, avertir la population sur cette maladie. Ceci a permis une progression notable dans le lutte contre le sida, par divers moyens, qui se constatent d'un point de vue scientifique pour la recherche, le combat d'une maladie, d'un point de vue social par le soutien, l'aide aux malades, aux séropositifs ou même par l'appel à la solidarité de la population par le bénévolat, les dons.
C'est pourquoi, nous pouvons nous demander :
Comment une organisation humanitaire peut-elle venir à bout d'un tel fléau ?
Si Sidaction s'est imposé comme une association à part entière elle a su être présente au moment ou les besoins s'en faisait le plus ressentir, c'est à dire lors de l'expansion du virus du Sida. Son activité repose entièrement sur la générosité de ses donateurs et sur le soutien de ses partenaires, c'est pourquoi Sidaction a du instaurer une organisation financière structurée pour veiller a une bonne redistribution des fonds. Cette association par ses moyens et ses impacts et ses apports s'inscrit au c?ur d'une sensibilisation de la population (...)
[...] Cependant il est difficile de déterminer si le Sida est une maladie nouvelle ou ancienne. D'une part, il n'est pas vraiment une maladie nouvelle car son germe existe depuis bien longtemps. D'autre part, le Sida est certainement une maladie nouvelle, dans sa dimension épidémiologique actuelle. Selon les enquêtes officielles, l'épidémie du Sida a commencé aux Etats- Unis en 1978, mais la dissémination mondiale s'est produite à partir de trois foyers distincts. Les deux foyers américains (l'un sur la côte Est dans les Etats de New York et de Floride, l'autre sur la côte Ouest, dans les agglomérations de San Francisco et de Los Angeles) sont certainement reliés et forment un ensemble épidémique. [...]
[...] C'est pourquoi il est difficile à isoler à ce stade. La phase d'imprégnation silencieuse. À la suite de la primo-infection, une période de plusieurs années s'installe, dite phase asymptomatique ou intermédiaire. Le sujet ne présente habituellement aucun signe clinique, mais il peut transmettre le virus. Dans les 10 années suivant la découverte de leur séropositivité : 60% des sujets infectés développeront un véritable sida. 20% des sujets contaminés ne présente aucun signe de la phase sida au bout de 10 ans. 20% connaîtront des syndromes mineurs. [...]
[...] L'augmentation rapide des infections à VIH en Chine, en Indonésie, au Vietnam montre avec quelle rapidité une épidémie peut se déplacer et, c'est le cas en Europe orientale, illustre l'urgence d'une intensification des efforts de prévention avant que l'épidémie ne se propage à des groupes à haut risque. Le nombre de personnes vivant avec le VIH a augmenté dans chaque région de la planète et l'an dernier, cinq millions de personnes ont été nouvellement infectées, davantage que pour chacune des années précédentes. Le nombre des personnes séropositives continue de grimper de 35 millions en 2001 à 38 millions en 2003. [...]
[...] L'infection par le VIH ne peut pas se produire lors d'activités et de contacts quotidiens ordinaires tels que les poignées de main, les embrassades, les baisers, la tous, les éternuements, les piscines publiques, les sièges de toilette, les draps de lit, la vaisselle, les aliments ou les animaux. Donner du sang ne comporte aucun risque. Vous ne pouvez pas contracter le VIH en donnant du sang puisqu'une nouvelle aiguille est utilisée pour chaque donneur. Le VIH se transmet exclusivement par les sécrétions sexuelles et par le sang. [...]
[...] Puis, au fil du temps, appariassent des anomalies biologiques mineures qui s'amplifient petit à petit. Cette période était considérée il y a encore quelques années comme une phase de latence : le virus était supposé dormir dans les cellules qu'il avait infectées. On sait aujourd'hui qu'il continue d'être actif et se multiplie dans certaines cellules. Enfin, le système immunitaire est gravement perturbé et ne remplit plus ses fonctions ; des maladies opportunistes apparaissent, ainsi que certains cancers. Il s'agit alors du Sida. [...]
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