(...) Première caractéristique majeure : Schéma symétrique c'est-à-dire qui comprend de part et d'autre de l'élément central qui est le message les mêmes éléments et les mêmes facteurs signifiants par là de façon claire que du côté de l'émetteur comme du côté du récepteur, on trouve de l'activité. Le récepteur prend sa part ; ils mettent symétriquement en oeuvre les mêmes éléments. La symétrie relève aussi du fait que tout message appel une réponse systématique, tout récepteur est un émetteur effectif ou en puissance.
Schéma qui met aussi en question la notion de code. Notions d'encodage et de décodage qui permet à CKO de souligner que dans un échange verbal dans une communication ce qui est mis en jeu ce sont deux idiolectes : deux manières de particularités langagières qui sont propres à l'individu émetteur d'une part et le récepteur d'autre part. Deux idiolectes au lieu d'un seul code ! L'appropriation de la langue du code peut être d'un individu à l'autre différent et que la réalité du code (la langue par exemple) ne se saisie que dans l'exercice du code que chacun de nous réalise concrètement dans chacune de nos énonciations.
A l'encodage (émetteur qui produit le message) comme décodage (du côté du récepteur qui reçoit le message) correspond dans le schéma des compétences linguistiques et paralinguistiques. Ces compétences linguistiques recouvrent l'ensemble des possibilités linguistiques dont dispose le sujet. Ces compétences rappellent le travail d'un anthropologue linguiste HYMES qui a définit cette notion de « compétence » au début des années 60, il parle de compétences communicatives pour désigner l'ensemble des connaissances concernant la langue et ses utilisations qu'acquiert tout individu qui devient membre d'une communauté de parole qui peut être très étroite ou très large (...)
[...] Indices de personne qui permettent de représenter dans le langage par les pronoms personnels : le je et le tu et nous et vous Les embrayeurs temporels renvoient à l'utilisation de certains temps et d'adverbes : marques qui signalent le moment de l'énonciation : point de repère. Les embrayeurs spatiaux sont en général les éléments du langage qui permettent de préciser l'espace d'énonciation : marquent la proximité ou l'éloignement par rapport au sujet = Adverbes de lieu, démonstratifs. Modalités d'énonciation : moyens dans lesquels le locuteur implique l'autre et déterminent l'attitude de l'autre (exemple : impératif) = rapport dissymétrique. [...]
[...] L'opération d'encodage nécessite de mobiliser les connaissances de la langue que l'on a. Connaissances liées aux paralinguistiques (mimo-gestuels = mots et gestes). Dire ce que le vont dire ne passe pas que par des compétences linguistiques, il ne suffit pas de puiser dans nos connaissances langagières, on mobilise aussi d'autres compétences qu'elle appelle idéologiques et culturelles et on met en œuvre ce qu'elle appelle des déterminations psychologiques. Les compétences sont en relations et sont étroites dépendant d'un autre facteur dans le schéma : les contraintes de l'univers du discours. [...]
[...] Ces compétences linguistiques recouvrent l'ensemble des possibilités linguistiques dont dispose le sujet. Ces compétences rappellent le travail d'un anthropologue linguiste HYMES qui a définit cette notion de compétence au début des années 60, il parle de compétences communicatives pour désigner l'ensemble des connaissances concernant la langue et ses utilisations qu'acquiert tout individu qui devient membre d'une communauté de parole qui peut être très étroite ou très large. Chaque individu dispose de compétences linguistiques parce qu'elles appartiennent à un savoir de la langue et un savoir d'utilisation de la langue. [...]
[...] Les autres éléments du schéma sont des ingrédients qui entre en jeu. Alors qu'il y a des différences au niveau idéologique et culturel les modèles de production et d'interprétation sont communs à tous les sujets parlants (sujets mobilisant la langue). Deuxième caractéristique majeure : sa réflexivité implique que l'émetteur du message est aussi son premier récepteur s'entendre parler. Le schéma est un outil permettant d'étudier la communication verbale et écrite. Ce que suppose ce schéma c'est qu'un message contient les traces de ces opérations. [...]
[...] Présentation du schéma de Catherine KERBRAT-ORECCHIONI : L'énonciation en 1980 Qui s'est construit à partir de celui de Jakobson, complémentaire et critique. Ce schéma se présente comme l'application du modèle le plus simple de la communication d'après son auteur. Communication quand elle mobilise deux partenaires de l'échange. Mobilise une certaine simplification, et donne comme vocation de représenter l'ensemble des opérations qui sont en jeu dans toutes communications. Première caractéristique majeure : Schéma symétrique c'est-à-dire qui comprend de part et d'autre de l'élément central qui est le message les mêmes éléments et les mêmes facteurs signifiants par là de façon claire que du côté de l'émetteur comme du côté du récepteur, on trouve de l'activité. [...]
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