L’ampleur de la question sociale et la révolution industrielle au 19e siècle

Thèmes abordés

Histoire, société, question sociale 19ème siècle, 19e, hec, prépa, ecs, ece, ect, crise, bourgeoisie, condition, ouvrier, monde rural, urbain, travail, emploi, industrie

Résumé du document

La question sociale semble être l'accroissement fort des inégalités qui a lieu à partir de la mise en place de la révolution industrielle. Ces inégalités s'accompagnent d'un dénuement extrême d'une partie de la population et de l'affirmation de la question ouvrières.

On a l'existence de problèmes liés à l'emploi, notamment dans le monde rural. Des pauvretés face à la richesse affichée par les bourgeois. On a le maintien du servage et même dans certains pays, de l'esclavage. Des rapports de force entre groupes sociaux font surgir une véritable question sociale.

Il faut s'interroger sur la tendance : les inégalités sociales s'aggravent-elles, se résorbent-elles au 19e siècle ? On a un accroissement des inégalités et un début de résorption à partir de la dernière partie du 19e siècle, peut-être avec les réformes sociales de Bismarck.

Jusqu'à quel point l'ordre économique lui-même suscite-t-il la question sociale ? Quels sont les stratégies, les remèdes, les réponses face à cette question sociale ? La question sociale trouve-t-elle réponse ? Les conflits sont-ils résolus par des réformes ?

Extraits

[...] Charles Morazé parle de Bourgeois conquérant La bourgeoisie prend le pouvoir avec la révolution industrielle. Elle existait cependant bien avant, avec des dynasties bourgeoises. On a des bourgeoisies de marchands, on monde déjà présent de notables. Cette bourgeoisie même si elle est de tradition se renforce à travers le succès des entrepreneurs, des nouveaux capitaines d'industrie, les maîtres des forges, les rois du chemin de fer (Krupp, Schneider, Thyssen, Van der Bilt (USA, maître du rail)), les banquiers (Laffite, Rotschild, Morgan). [...]

[...] L'ampleur de la question sociale et la révolution industrielle au 19e siècle La question sociale semble être l'accroissement fort des inégalités qui a lieu à partir de la mise en place de la révolution industrielle. Ces inégalités s'accompagnent d'un dénuement extrême d'une partie de la population et de l'affirmation de la question ouvrière. On a l'existence de problèmes liés à l'emploi, notamment dans le monde rural. Des pauvretés face à la richesse affichée par les bourgeois. On a le maintien du servage et même dans certains pays, de l'esclavage. [...]

[...] Il y a une évolution fondamentale à travers les textes de lois, et ceci dans la plupart des pays. Une amélioration relative des conditions de vie ouvrières Graphique de l'évolution du salaire réel, du pouvoir d'achat et du salaire nominal. On peut se demander si à partir de 1870 il n'y a pas une progression significative du pouvoir d'achat. Il semble qu'à partir de la décennie de 1870, pratiquement partout, les conditions de vie du monde ouvrier commencent à s'améliorer lentement. [...]

[...] Au Royaume Uni se développe le closed shop : pour être embauché, il faut être inscrit au syndicat. Dans le Sud de l'Europe, le syndicalisme est plus radical. Il est marqué par l'absence d'une grande centrale syndicale. Il est profondément marqué par le marxisme et l'anarchisme (CGT créée en 1895 qui comptait en 1914 un million d'adhérents). Ainsi en 1906 à la charte d'Amiens, le syndicalisme se démarque des partis politiques considérant qu'il y a une place pour les syndicats et une autre pour les partis, mais en même temps, avec cette charte, la CGT émet le projet de détruire le capitalisme par la grève générale. [...]

[...] Cet élargissement du système de suffrage amène le système politique à fonctionner démocratiquement, par le jeu électoral et à prendre en compte les intérêts des électeurs. Elle répond ainsi aux attentes des électeurs à travers des partis qui structurent la vie politique, notamment les partis socialistes. Le Parti social-démocrate allemand né en 1864 est à la veille de la guerre le premier parti du pays. En France, on a l'importance de la SFIO qui est une des grandes forces électorales en France à la veille de la guerre. Au Royaume-Uni, on a eu une polarisation de la vie politique. [...]