Cours de Sciences Sanitaires et Sociales sur le thème de la protection sociale.
Niveau : Terminale.
[...] III) La construction de la protection sociale en France : Deux modèles de protection sociale : Le modèle allemand : Le modèle allemand, précurseur en matière d'assurances sociales, est fondé sur des solidarités professionnelles dans le cadre d'assurances obligatoires, pour les ouvriers puis les salariés ayant des revenus faibles et repose sur un réseau de caisses privées. Il est introduit par le chancelier Bismarck en 1881, dans un contexte de forte instabilité politique. La construction d'une véritable politique sociale apparaît comme le moyen d'endiguer la montée du socialisme. [...]
[...] Il existe cinq cotisations de Sécurité sociale qui correspondent aux différents risques couverts. Il s'agit des cotisations : - d'assurance maladies, maternité, invalidité, décès ; - d'assurance vieillesse ; - d'assurance veuvage ; - d'allocation familiales ; - d'accidents du travail. Elles représentent une part prépondérante des ressources de la protection sociale ( en 2002). En effet, historiquement la protection sociale s'est construite, en France, sur une logique d'assurance sociale inspirée du système de Bismarck en Allemagne à la fin du XIXème siècle. [...]
[...] Pour autant, la sécurité sociale n'a pas le monopole de la protection sociale ; elle coexiste avec d'autres systèmes relevant soit de l'assurance soit de l'assistance qui viennent la compléter. Ce sont les mutuelles, les retraites complémentaires, le système d'indemnisation du chômage, l'aide sociale et les assurances. IV) Le financement de la protection sociale : Les ressources de la protection sociale dont en progression constante. Elles suivent la croissance des dépenses de protection sociale. Elles se répartissent en trois catégories : cotisations sociales, impôts et taxes affectés et contributions publiques de l'Etat. Depuis quelques années, la part de ces différentes ressources dans le financement de la protection sociale évolue. [...]
[...] Les prestations sont contributives (prestation versée en contrepartie d'une cotisation). Le modèle anglais : Ce modèle, préconisé par le rapport Beveridge en 1942 alors que l'Angleterre est en guerre, a pour but de mettre l'homme à l'abri du besoin. Le système de sécurité sociale doit ainsi permettre de lutter contre les cinq génies malfaisants c'est-à-dire le manque de ressources, la maladie, la vieillesse, l'ignorance et les taudis. Il repose sur les principes d'universalité tout citoyen est protégé contre tout les risques sociaux d'unité une institution unique gère l'ensemble : un service public de santé et d'uniformité les prestations, non contributives, sont versées indépendamment des revenus, en fonction des besoins. [...]
[...] - La solidarité : ce principe partage la charge du risque social sur l'ensemble de la collectivité, chacun cotisant selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Aujourd'hui, les techniques principalement utilisées par la protection sociale en France sont : - une logique d'assurance sociale : dont l'objectif est de prémunir contre un risque de perte de revenu (chômage, maladie, vieillesse, accident du travail). Les prestations sociales sont financées par des cotisations sur les salaires (comme dans une assurance privée) et sont donc réservées à ceux qui cotisent. [...]
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