On ne parle pas beaucoup de pouvoir en organisation mais plutôt d'autorité. L'autorité et la hiérarchie sont l'occasion d'exercer le pouvoir. L'autorité est le pouvoir que l'on exerce en vertu de lois, de règlements donnés. Le pouvoir par contre ne se réduit pas à l'autorité.
Le pouvoir se caractérise par :
- Sa dimension relationnelle (il faut une relation entre individus pour exercer le pouvoir).
- Sa dépendance (A a du pouvoir sur B seulement si B dépend de A).
- La volonté d'obéir (le pouvoir repose sur le consentement).
- La réciprocité (le pouvoir ne se situe jamais d'un seul côté, même s'il y a un déséquilibre).
- Le pouvoir est relatif (à des acteurs, des enjeux...), si la situation change, la relation au pouvoir aussi (...)
[...] 6e principe : le pouvoir n'est pas un attribut mais une relation. C'est la capacité de l'acteur à faire faire une action à un autre acteur mais il précise que le pouvoir est une relation réciproque, déséquilibrée mais non nulle. Celui qui subit doit gagner un peu ou ne pas perdre trop. 7e principe : il est nécessaire de disposer de ressources pour avoir le pouvoir. Une ressource est ce qui permet de progresser vers ses objectifs, elle rend autonome et accroît la marge de manœuvre. [...]
[...] Le pouvoir est ici analysé de manière assez négative. Il rend fout car il est détenu par des faibles. III° ANALYSE DU POUVOIR A PARTIR DES GROUPES les groupes ont du pouvoir sur les individus Dans l'expérience de Milgram le degré d'obéissance chute lorsque la personne n'est pas seule. Il existe 3 phénomènes au pouvoir du groupe sur l'individu : - La normalisation : pression qui s'exerce sur les membres d'un groupe en vue d'adopter une position acceptable pour tous. [...]
[...] - Le conformisme : il suppose une majorité et une minorité. Par un système de sanction et de valorisation, les individus sont conduits à accepter les règles de la majorité. Le but du conformisme est d'éviter le conflit en faisant plier la minorité (expérience de Asch) - L'innovation sociale : c'est le fait de s'opposer au conformisme, quand la minorité est agissante et qu'elle l'emporte. Pour cela elle doit faire preuve de conviction et agir de manière répétée, c'est un travail très long. [...]
[...] Le but de Crozier est de voir le fonctionnement réel des organisations. Il va redonner de la valeur aux individus sur les structures. 1er principe : l'organisation est un construit humain, ce n'est pas un ensemble de règles et de procédures (c'est secondaire). C'est l'usage que les membres d'une organisation font des règles existantes. 2e principe : chaque membre de l'organisation dispose d'une marge de liberté. Aucun individu n'est totalement contraint dans son rôle formel, il y a une marge d'interprétation équivalente à sa marge de liberté pour faire des choix qui vont influencer le fonctionnement de l'organisation. [...]
[...] Livian : il met en avant que pour exercer une position avec du pouvoir il faut savoir s'affirmer, être capable de résister aux pressions, avoir confiance en soi, être stable émotionnellement, savoir s'exprimer et écouter, savoir manier l'information. Mintzberg : Il met en avant l'idée de jeu de pouvoir. 1er type de jeu : jeux pour contrer l'autorité, les jeux de l'insoumission. Ce sont des petits groupes qui vont lutter. 2e type de jeu : jeux pour contrer l'opposition à l'autorité, pour combattre l'insoumission (diviser pour mieux régner ) 3e type de jeu : jeux visant à construire l'assise du pouvoir (alliances, parrainages ) 4e type de jeu : jeux pour mettre en place des changements organisationnels. [...]
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