Politiques sociales, exclusions, pauvreté en France, théories de l’exclusion, facteurs d’exclusion
L'IGAS préconise de mettre en place un plan d'action pour le noyau dur des exclus, notamment les personnes durablement exclues du marché de l'emploi et auprès des personnes lourdement handicapées. Pour répondre à ces critiques, le gouvernement de l'époque par l'intermédiaire d'Elisabeth GUIGOU va mettre en place un programme biennale (2001-2003) basé sur deux champs qu'elle considère important, d'un côté le retour à l'emploi pour les plus défavorisés, et un accès aux droits fondamentaux pour les plus démunis.
[...] On a une meilleure connaissance des phénomènes sociaux notamment sur l'exclusion. Chaque année un rapport sur l'évolution des 4 grands domaines des politiques sociales est produit. Les limites de la loi sont aussi assez nombreuses, mais dans ce rapport c'est principalement en matière de logement et d'emploi que sont pointées les limites. Certes la loi de 1998 a permis de mieux prévenir les exclusions locatives, elle a aussi permis d'aboutir sur le droit aux logements opposables, mais elle n'a pas permis de régler la crise du logement (parc de logement sociaux, logements indignes). [...]
[...] Lorsque la situation de fragilité perdure, Paugam constate que la personnalité des individus va se transformer. Il constate qu'il y a un apprentissage progressif de la part des bénéficiaires des attentes des travailleurs sociaux. Ces attentes reposent sur la dichotomie bon et mauvais pauvre. Dans cette phase de dépendance, le statu d'assisté reste dévalorisé, mais les bénéficiaires vont s'arranger pour être le mieux traité possible par cette institution et il va utiliser la notion de Becker, la notion de carrière. [...]
[...] Idée qu'il y a une inversion des systèmes de protection, les anciens d'aujourd'hui sont ceux qui ont réussi à accéder à la retraire, à la propriété, donc à se protéger. A l'inverse, les jeunes générations sont plus fragilisées que ceux des années 60. On a également assisté à une diminution du taux de pauvreté, c'est pour cela que c'est relatif. De 2002 à 2008, on a eu une stabilisation du taux de pauvreté. On assiste quand même malgré cette stabilité, à un accroissement des inégalités, les pauvres sont devenus de plus en plus pauvres, et les quelques riches de plus en plus riches. [...]
[...] Le risque de rupture devient social. La diminution relative du CDI, de l'emploi stable, et donc augmentation de la précarité de l'emploi. Plus de 12% de la population occupe des emplois précaires. C'est dans ces contrats là qu'on trouve les travailleurs pauvres, les individus qui ont le plus de difficultés. Ces personnes sont peu qualifiées, or dans une économie de plus en plus tertiaire, il faut pouvoir s'adapter sur le marché du travail. Les conditions d'accès au logement sont de plus en plus dures. [...]
[...] L'Etat est sommé de faire quelque chose et va donc faire. On est passé progressivement des politiques publiques à l'action publique qui incluse un certain nombre d'acteurs (émergence de la société civile). L'Etat va coconstruire progressivement et va être contraint par l'opinion médiatique, de légiférer sur des problèmes sociaux. Les principales mesures qui vont être prises par le gouvernement face à ce problème (hiver 2008) : On crée un poste de préfet qui va coordonner sur le terrain toutes les actions contre le problème des sans abris. [...]
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