Politiques publiques, personnes âgées, sécurité sociale, dépendance, autonomie
Quand on s'interroge sur l'avenir des politiques sociales, de l'avenir des systèmes de protection sociale, d'une façon plus générale sur l'avenir même de l'économie de la société, on fait référence au défi démographique (l'accroissement, l'augmentation massive d » une population de plus en plus âgée, des sociétés productives tournées vers le travail et la production) et à la diminution du taux de fécondité et donc du nombre d'enfants par femmes.
[...] L'autre régime de base important est la population agricole et la MSA. Les régimes complémentaires. à l'origine créés pour les cadres car il existait un plafond de sécurité sociale. En effet, au-delà d'un certain montant, pour le calcul des cotisations sociales, on ne prenait plus en compte le surplus. Les cadres à l'époque vont se mobiliser pour se garantir un complément de retraite avec un système par droit de retraite et progressivement ce système va se généraliser. Les régimes supplémentaires. [...]
[...] Ces deux éléments vont constituer les politiques sociales à l'égard des personnes âgées. Chapitre 1 L'assurance retraite Le système de retraite français a permit en quelques décennies une augmentation considérable du niveau de vie des personnes âgées. Le niveau de vie des retraités en France est aujourd'hui comparable à celui des actifs, on a réussi à maintenir un niveau de vie quand on sort de la vie professionnelle. On a un maintient du pouvoir d'achat et du niveau de vie d'un grand nombre de retraités. [...]
[...] Aujourd'hui plus d'une personne sur cinq a 60 ans ou plus. L'inversion de la pyramide des âges a eu lieu dans les années 90 car l'effectif des plus de 60 ans a dépassé celui dès moins de 15 ans. La part des plus âgés dans les actifs n'a cessé d'augmenté mais aussi dans la population générale. Les 40/64 ans représentent plus de 55% de la population active. Si le nombre des moins de 20 ans continue d'augmenter, leur part dans la population baisse. [...]
[...] Loi du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie. Création d'une nouvelle prestation, il s'agit de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) qui est fondée sur des plans d'aide personnalisés. Les aides financières sont revalorisées, il n'y a pas de récupération sur succession. C'est une prestation qui va très bien marché avec un nombre de bénéficiaires qui va s'accroitre au début des années 2000. Le problème de la place des personnes âgées dans la société va se poser dans un débat public en 2003 avec la canicule. [...]
[...] III Les logiques de solidarité Ces logiques s'expriment de différentes manières : Solidarité entre les générations, c'est-à-dire fondement même du système par répartition. Solidarité interprofessionnelle, l'Etat a mis en place des compensations financières instaurées entre les régimes spéciaux et généraux. La loi de 1974 fait que tous les régimes qui ont un rapport actif-retraités favorable doivent reverser aux autres régimes une compensation. Solidarité nationale, financement assuré par l'Etat via les impôts (pensions des agents de l'Etat). l'Etat intervient pour soutenir les régimes en déficits, notamment l'agriculture, le fond solidarité vieillesse (qui finance le minimum vieillesse qui est une allocation qui assure un minimum de ressources, et qui sera remplacé à partir de 2007 par l'ASPA). [...]
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