Politiques de l'habitat 1894 aides à la pierre loi Melun loi Siegfried
Etude sur l'évolution de la question du logement au cours du XIXème siècle jusqu'en 1894 en France.
[...] Ce sont les propriétaires de biens immobiliers qui peuvent intervenir si ils le souhaitent. Néanmoins il y a des initiatives privées, et certaines publiques qui émergent avec l'idée d'essayer de répondre à la question du logement. Essayer de produire du logement de masse, pour l'ensemble des catégories sociales, et en commencant par essayer de produire du logement pour des catégories très défavorisées. Idée de généraliser un processus qui permette de construire du logement pour l'ensemble des français par la suite. [...]
[...] Le collectif ou il n'y aurait que des populations ouvrières, n'existe pas. Ce qui est proposé pour les ouvriers, c'est la maison individuelle. Ces initiatives restent limitées en nombre, et fondées sur le modèle de la maison individuelle familiale. Elles sont l'œuvre de patrons libéraux, et influencées par les idées de l'époque : le logement est une affaire privée, de philanthropie qui doit aider à la paix sociale et à la moralité. Deux lois "charitables" - la loi du 13 avril 1850, dite loi "Melun", relative à l'assainissement des logements insalubres. [...]
[...] La majorité des français vit dans un "taudis". Comme on a pas assez de logement, phénomène d'entassement, de surpeuplement, et les ouvriers qui ont beaucoup d'enfants se retrouvent entassés. Phénomène plus prononcé dans certaines villes, certains quartiers. II. Une prise de conscience lente du problème de logement (milieu du 19ème) Paradoxe : un certain nombre de facteurs qui font prendre conscience aux acteurs qu'il y a des problèmes quantitatifs et qualitatifs au niveau des logements. Les facteurs qui ont favorisés cette prise de conscience : - Toute une série d'épidémies (choléra . [...]
[...] Prise de conscience relativement lente. Mais il y a quand même un certain nombre de représentations, idées, valeurs qui sont reprises par des acteurs et notamment la classe bourgeoise et font qu'on n'arrive pas à avancer sur cette question du logement : - la question du logement est avant tout une question sociale. Si on veut résoudre cette question, il faut d'abord agir sur les problèmes socio-économiques. - à l'époque, le logement est perçu par l'ensemble des acteurs comme le moyen à travers le logement, de faire évoluer les pratiques des ménages. [...]
[...] Jusqu'à la fin du 19ème on a deux groupes sociaux qui structurent la société française : les bourgeois (ceux qui possèdent les moyens de productions, propriétaires fonciers, d'usines . ) et de l'autres côté, un certain nombre de catégories ouvrières, indigentes (changent de métiers . ) catégories modestes, développement de ces catégories dans les villes. En matière de logement on est dans une situation (dans la ville) de très forte demande de logements, de la part de population qui viennent de milieu rur al, populations étrangères qui n'arrivent pas à se loger. Paradoxalement, on construit très peu et la classe bourgeoise aussi. [...]
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