Politique d'éducation artistique, ministère de la culture, éducation nationale, Direction Régionales des Affaires Culturelles, DRAC
En 2007, le Président de la République a assigné à sa ministre de la culture plusieurs missions, dont la démocratisation de la culture. Pour cela, elle avait deux outils : mettre en œuvre un programme d'éducation artistique et travailler sur les médias. La question de l'éducation artistique est donc une politique centrale, car elle contribue à augmenter le public qui est en contact avec une œuvre ou un artiste. Cette question est centrale depuis que J. Lang a commencé à s'en emparer fin des années 1980.
A travers cette politique de l'éduction artistique, on touche donc le ministère de la culture, mais aussi l'éducation nationale et d'autres ministères. Un autre interlocuteur est aussi de plus en plus présent : les Collectivités Territoriales. Avant, c'était l'affaire de l'Etat, mais les Collectivités ont de plus en plus leur mot à dire, surtout quand on est hors temps scolaire. Albanel n'a pas eut le temps de mettre en œuvre une véritable politique d'éducation artistique. Frédéric Mitterrand considère lui aussi que c'est une priorité.
[...] Ces conventions existent avec certaines Collectivités, mais ceci devrait être développé sur l'ensemble du territoire. Le ministère de la culture a essayé d'identifier ses chantiers en matière d'éducation artistique. De son côté, l'éducation nationale a fait le même travail, mais avec des entrées différentes. Par exemple, son premier chantier est l'enseignement de l'histoire des arts. C'est donc un enseignement inclus dans les programmes. Cet enseignement nécessite des moyens. Or, il n'y a pas de formation aujourd'hui en matière de l'histoire des arts. [...]
[...] La question de l'éducation artistique est venue après et a donc du être imposée. De cette manière, il s'agissait d'impliquer les professionnels de la culture. Les partenaires du ministère de la culture sont donc le ministère de l'éducation national en priorité et celui de l'agriculture (étant la seule administration ayant un corps d'enseignants dédiés à la culture). Au sein du ministère de la culture, il faut mobiliser les différentes directions sectorielles, en sachant qu'il faut convaincre et amener les directions sectorielles (qui ont aussi comme seule préoccupation la création et la diffusion) à mettre en œuvre une politique d'éducation artistique. [...]
[...] L'éducation nationale et le ministère de la culture ont mis en place un comité régional de pilotage (recteur, DRAC, inspecteurs d'académies, des opérateurs culturels et des organismes de formation) pour articuler les différents plans mis en place par ces deux ministères. Ce comité discute des différentes options retenues par les différents départements dans la politique de l'éducation artistique. Il a ainsi permis d'identifier certains efforts fait par certaines Collectivités. Ce comité a l'avantage de permettre d'entendre et de débattre des choix faits dans les départements au vu des projets développés par les établissements scolaires. Cela permet de se rendre compte de la réalité de cette politique d'éducation artistique. [...]
[...] Pour autant, le financement devra être précisé pour chaque année (les personnes publiques ne s'engageant pas sur plusieurs années). Il faut donc mettre en place des avenants pour préciser les financements des années suivantes. Ces avenants peuvent aussi préciser ce que l'on attend des acteurs du projet. Le jumelage est certainement le meilleur outil d'éducation artistique non cadré (grande souplesse). L'objectif sera de sensibiliser les élèves à ce que propose la structure culturelle concernée. En Région Languedoc Roussillon, le ministère de la culture dépense 1,5 millions d'euros dans la politique d'éducation artistique. [...]
[...] Avant, c'était l'affaire de l'Etat, mais les Collectivités ont de plus en plus leur mot à dire, surtout quand on est hors temps scolaire. Albanel n'a pas eut le temps de mettre en œuvre une véritable politique d'éducation artistique. Frédéric Mitterrand considère lui aussi que c'est une priorité. Depuis 1983, le ministère de la culture a essayé de proposer des dispositifs sur l'ensemble des domaines artistiques et développer des collaborations avec les établissements scolaires de tous les niveaux. Il a essayé de mobiliser les structures culturelles, qui jusqu'alors, était concernées par leurs missions premières (création, représentation, diffusion). [...]
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