Si le terme "idéologie" peut être défini comme "doctrine qui prône un idéal irréalisable", il peut également l'être comme "ensemble d'idées propres à un groupe, à une époque et traduisant une situation historique".
Quant au mot "utopie", le mot a été crée par Thomas More au XVIème siècle : ou non et topos lieu : non lieu ; son sens aujourd'hui : conception imaginaire ; projet idéal, dont la réalisation est impossible (...)
[...] L'utopie de la communication (P. Breton) Denis BENOIT - Notes de cours (Voir l'ouvrage de Philippe Breton, L'utopie de la communication, Editions La découverte réédité à plusieurs reprises) Si le terme idéologie peut être défini comme doctrine qui prône un idéal irréalisable il peut également l'être comme ensemble d'idées propres à un groupe, à une époque et traduisant une situation historique Quant au mot utopie le mot a été crée par Thomas More au XVIème siècle : ou non et topos lieu : non lieu ; son sens aujourd'hui : conception imaginaire ; projet idéal, dont la réalisation est impossible. [...]
[...] Il donne une portée universelle, dans le champ politique et social, à de stricts résultats scientifiques La construction d'une nouvelle valeur p s'effectue autour de l'extrapolation de notions à pertinence locale : l'entropie (en thermodynamique, elle renvoie au désordre) et l'information (en mathématiques, elle est une mise en ordre originale des éléments donnés d'un répertoire donné) ; notions appliquées aux grandes questions classiques : qu'est-ce que l'homme ? Qu'est-ce que la société ? Communication et information deviennent dès lors des notions unifiantes et globales. [Une science de la communication p. 31] Dès lors, la société peut être comprise à travers la seule étude des messages et de leur facilité de transmission. [...]
[...] Ici, et pour reprendre la thèse de D. Wolton (dans son ouvrage Penser la communication, Flammarion, 1997) qui est très claire, la performance technique ne peut être le garant des performances humaines et sociales qui, probablement, doivent venir avant, être préalables : les techniques de communication si elles peuvent effectivement être extrêmement utiles ne sont pourtant pas capables d'instaurer l'amitié, l'harmonie, la conciliation et l'amour, qui relèvent probablement d'autre chose que de la technique En fait, pour Breton, avec la communication a resurgi le mythe d'un thème vital unique ‘consensus' dans la solution ( ( lire p. [...]
[...] Et ce sont les médias, devenus incontournables, qui ont pour rôle de composer la vérité à partir des différents points de vue qu'ils ont charge de mettre en scène La vérité se relativise donc fortement : La grande force des médias aujourd'hui message facilement communicable ( lire) (performatif : se dit d'un verbe dont l'énonciation constitue simultanément l'action qu'il exprime : promettre, dire, jurer ) Breton parle également de la représentation de soi comme machine communicante : l'homme d'aujourd'hui se représente de moins en moins comme un individu unique mais comme une partie d'un système collectif de traitement de l'information : Le mythe moderne comme une machine ( lire). Que deviennent l'humanisme et ses valeurs dans ces conditions ? Par quoi le remplacer ? N'est-ce pas la porte ouverte à de dangereuses dérives . ? [...]
[...] Pour Wiener, il faut une autorégulation de la société par l'ouverture des canaux de transmission de l'information : rien, nulle part, ne doit rester secret. De plus, il faut transférer le pouvoir de régulation à des machines, car les hommes s'acquittent fort mal de cette tâche et sont trop tentés par le pouvoir. Wiener prône ainsi un anarchisme rationnel car il prône une société sans état les machines dirigent où les régulations sociales s'opèrent de façon rationnelle grâce à l'ordinateur (le culte actuel d'internet ne renverrait-il pas à cette idéologie [La montée de l'implication sociale des scientifiques p. [...]
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