Selon DURKHEIM elle s'apparente à un concept sociologiquement construit : "C'est la société qui, à un moment donné, reconnaît et définit par ses institutions d'instances les pauvres.". Il pense que dans les sociétés modernes, la pauvreté n'est pas seulement l'état d'une personne qui manque de biens matériels, elle correspond également à un statut social spécifique, inférieur et dévalorisé, marquant profondément l'identité de ceux qui en sont concernés (...)
[...] Il n'y en a pas de miraculeuses ou bien elles seraient appliquées. Les stratégies (stages, formations ) n'ont pas donné les résultats escomptés. Quelques pistes sont toutefois évoquées: ( Le partage et la redistribution du travail. ( version sociale: réduire systématiquement le temps de travail et développer le temps partiel, ( version libérale: gérer de manière souple la main d'oeuvre (flexibilité: horaires, statuts, salaires) pour permettre une redistribution du travail. ( L'établissement d'une économie duale par la création d'emplois de seconde zone, non rentables, sous qualifiés et peu rémunérés. [...]
[...] Un sentiment d'humiliation, d'angoisse se produit lorsque les personnes victimes de ces exclusions prennent conscience qu'elles deviennent déviantes par rapport à la normalité, la majorité des membres de la société à laquelle elles appartiennent. Elles ressentent une sorte d'infériorité qui les pousse au repli sur eux- mêmes. Elles gardent espoir de retravailler, ou de retrouver un logement, et évite les contacts aces les travailleurs sociaux afin de préserver leur dignité. La période de fragilité correspond à une crise d'identité de sujet. Si la situation de précarité se prolonge, alors, la personne passera à un stade dit de dépendance. [...]
[...] Selon la deuxième définition, la pauvreté est fonction d'un niveau relatif de revenu qui s'élève au fur et à mesure que le revenu national augmente. Cette définition est la plus courante, elle présuppose qu'il existe une condition sociale, généralement acceptée, de ce qui doit être le revenu minimum vital compte tenu non seulement des besoins essentiels mais aussi des avantages normaux offerts par la société. Serge MILANO affirme qu'une définition de la pauvreté à partir de critères physiologiques est inévitable même si elle paraît peu satisfaisante. [...]
[...] VILLENEUVE, Données sociales 1993, la société française, I.N.S.E.E . [8]Sans Domicile Fixe. [9]Revenu Minimum d'Insertion. [10]Propos de Michel DAVID délégué régional du fond d'action sociale participant au colloque sur l'exclusion. [11]Article tiré des cahiers des sciences humaines. [12]Aticle de A. WEIBERQ et J.C. BORBALAN, "Comprendre l'exclusion", Sciences humaines. [13]Michel AUTE, chercheur sociologue au C.N.R.S . [...]
[...] La précarité est également la cause du développement du travail au noir. L'augmentation du chômage favorise la précarisation de l'emploi. On peut penser que l'apparition de ceux que l'on appelle aujourd'hui les "nouveaux pauvres" est liée à ce phénomène de précarisation. Certaines catégories de la population, peu ou pas qualifiées, voire handicapées, faute de pouvoir se réinsérer dans le monde du travail, basculent dans la grande pauvreté. La précarité du logement apparaît comme un facteur déterminant de la pauvreté. Les pauvres ne sont pas propriétaires de leur logement et se retrouvent souvent face à des problèmes d'endettement: dettes de loyer, impossibilité de faire face aux créances et à certaines échéances, entraînant de la part des individus d'une certaine société des réactions de défenses, sous forme d'expulsion, de coupure d'électricité, saisie des meubles. [...]
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