Les sciences cognitives désignent tout ce qui a trait à la connaissance, de la perception à l'intelligence en passant par le langage, la mémoire ou l'apprentissage. On peut donc dire que les sciences cognitives regroupent les disciplines dont l'objet est l'étude de la connaissance sous toutes ses formes.
[...] Aujourd'hui, le domaine de lIA s'est déployé dans plusieurs directions : - le jeu d'échecs, qui fut le premier domaine de prédilection de l'IA, a considérablement évolué dans la connaissance des stratégies mentales - le traitement des langues écrites et parlées a fait des progrès, mais la compréhension du langage ordinaire reste un objectif actuellement hors de portée. - la reconnaissance visuelle des formes géométriques et possible. - la robotique est passée à l'ère industrielle . On constate donc que le champ de l'IA n'est pas unifié. Mais jusqu'où peuvent aller les réalisations ? L'histoire seule nous le dira. [...]
[...] Des philosophes se penchent donc sur les sciences cognitives et discutent donc ce qui y a trait comme les limites de l'intelligence artificielle ou les liens entre le langage et la pensée par exemple .Histoire des sciences cognitives 5.2 .1.Première étape : 1945-1955 : Les prémices On assiste à un bouillonement de recherches autour du fonctionnement du cerveau et des machines automatiques. Quelques éléments importants : - invention de l'ordinateur et de l'informatique par J. Von Neumann & A. Turing - invention de la cybernétique par N. Wiener - travaux de Mc. [...]
[...] Comme toujours en pareil cas, la question est de savoir dans quelle mesure ces solutions sont généralisables, et on ne peut qu'hésiter entre l'espoir et le doute. 3ème rubrique - 2ème volet - IV - 5 - Les sciences cognitives 4. Intelligence artificielle : l'ordinateur peut-il penser ? L'intelligence artificielle est née en août 1956 aux Etats-Unis lors d'un séminaire réunissant une équipe de chercheurs. L'ambition de ces pionniers est de renouer avec ce vieux rêve : construire des machines qui copient et même surpassent l'activité humaine grâce aux nouveaux moyens de l'informatique naissante. [...]
[...] Cependant, les tenants du point de vue «écologique» de J. J. Gibson mettent en cause l'approche symbolique cognitiviste de Marr; il en est de même, aujourd'hui, de certains connexionnistes. Notre dernier exemple est celui de la compréhension des scènes. Le problème est de dégager d'une image une hypothèse plausible sur la situation qu'elle (re)présente. Tout, jusqu'à la variété des solutions acceptables et la possibilité d'erreurs, fait de ce travail une de ces tâches cognitives centrales que Fodor assimile à la «fixation de la croyance». [...]
[...] 3ème rubrique - 2ème volet - IV - 5 - Les sciences cognitives Toutefois Une formalisation de l'heuristique est-elle possible? Cette question appelle deux sortes de réponse: * une réponse de principe, qui est en général positive dans le camp cognitiviste, dubitative dans le camp connexionniste et négative chez certains adversaires résolus de l'intelligence artificielle sous toutes ses formes, et de la philosophie «formaliste». * une réponse par l'action, qui consiste à construire des formalisations de certaines formes de raisonnement pour prendre en compte des dimensions telles que le probable, le flou, la temporalité, les croyances et attributions de croyance, etc Si c'est le cas, faut-il considérer une telle formalisation comme une logique, complétant ou remplaçant la logique classique? [...]
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