Les pères fondateurs de l'Europe (Robert Schuman) appartenaient essentiellement au courant de la démocratie chrétienne, c'est-à-dire à un mouvement politique qui a toujours exprimé des préoccupations sociales.
[...] L'indicateur le plus utilisé dans les études comparatives est celui qui est proposé par l'OCDE, cet indicateur est synthétique et recouvre trois domaines : - La réglementation du licenciement individuel - La réglementation relative au licenciement collectif (au moins une dizaine de personnes) - La réglementation des contrats temporaires, tout ce qui concerne la législation relative aux CDD, aux contrats intérimaires. Plus la valeur de cet indicateur est élevé plus la protection de l'emploi est considérée comme importante. Cet indicateur permet de mettre en évidence qu'il existe des différences importantes entre les différents pays européens. [...]
[...] Pourtant, l'Europe s'est construite à ses débuts principalement autour d'objectifs qui étaient économiques et monétaires. La construction de l'Union économique a consisté ainsi à permettre la liberté de circulation des biens et des capitaux sur le marché. En revanche, l'élaboration d'un projet en matière d'Europe sociale n'a jamais été envisagée au début de la construction européenne. Ce contraste peut s'expliquer par le fait que dans le domaine économique, les différents pays partagent des valeurs communes, en revanche, l'Europe est caractérisée par une diversité de systèmes sociaux, chacun d'entre eux étant le produit de l'Histoire des mentalités des institutions propres à chaque pays. [...]
[...] Ces deux éléments sont des atouts complémentaires pour les PECO en matière d'IDE. En résumé, les différentielles du cout du travail entre l'Est et l'Ouest n'expliquent pas à eux seuls l'ampleur des IDE réalisés dans les pays d'Europe de l'Est, en 1999 et 2004, passé de 3 milliards à 230 milliards. Par conséquent, il serait peu efficace pour les pays de l'ouest d'essayer de concurrencer les pays d'Europe de l'Est en jouant sur leur cout du travail. Une deuxième raison pourrait également limiter la pertinence d'une telle stratégie. [...]
[...] La spécificité de ce système est le statut de travailleur qui rend éligible au bénéfice de l'assurance. Par ailleurs, ce système est financé par des cotisations sociales qui sont prélevées sur les salaires et qui sont acquittées par les salariés et les employeurs. C'est un système qui est géré par les employeurs et les syndicats qui représentent les salariés, c'est une gestion paritaire. Le système beveridgien est le résultat des analyses d'un économiste anglais Beveridge (1875-1963), qui a écrit au début des années 40 un rapport qui a servit de base à la construction de ce qui allait devenir le système de protection sociale britannique après la guerre. [...]
[...] L'impôt sur les sociétés en France est de en Europe de l'est de 25%. On peut trouver néanmoins des raisons pouvant expliquer ce type de stratégies, ces pays sont pauvres comparativement aux pays d'Europe de l'ouest, dès lors, faute de moyens financiers pour stimuler leur croissance, ils exploitent leurs avantages comparatifs en matière de cout du travail et de fiscalité pour attirer des investisseurs étrangers sur leur territoires. Cette situation de dumping social peut être à l'origine de différents types de difficultés (que ce soit en terme social ou économie pour les pays de l'ouest), les pays de l'Europe de l'ouest pourraient être tentés de faire face à cette concurrence en réduisant le degré de protection social de leurs salariés, ils pourraient ainsi réduire les cotisations sociales qui servent à financer les organismes de protection sociale pour pouvoir réduire le cout du travail. [...]
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