La mixité est partout un sujet de débat et plus particulièrement en France depuis 2003, relayé par les médias.
La mixité reviendrait à éduquer les garçons et les filles ensembles. Claude Zaidman : « la mixité scolaire c'est le mode d'organisation des relations entre les sexes au sein de l'école ».
La situation en France en 2000 : tous les établissements publiques sont mixtes et les seules écoles non mixtes sont privées (représentent moins de 5% de l'ensemble des établissements) (...)
[...] Les contenues sont différents notamment en EPS. Le taux de scolarisation se nivelle. Au secondaire, on retrouve globalement la même chose. La création de cet enseignement secondaire apparaît ambiguë : les enjeux sont plus politiques qu'humanistes. Il y a encore une inégalité de fait entre les garçons et les filles puisque se sont les représentations traditionnelles qui priment. Il y a toujours une lutte d'influence pour l'éducation des filles, mais il n'y pas de divergence en ce qui concerne la place des filles dans la société. [...]
[...] La mixité dans les sports et en EPS En sport et en EPS, comme dans le social De la même manière que les femmes accèdent avec un certain retard à l'éducation, elles rencontrent des résistances pour accéder à certains sports. Cela à des conséquences et des prolongements en EPS car généralement, l'EP a copier les manière de faire en dehors des murs de l'école. Ainsi, quand le sport féminin prend de l'importance dans la société, l'EPS se devra d'en tenir compte. On note donc que du point de vue de la mixité, l'EPS et le sport sont loin d'être avant-gardistes (en EPS la mixité ne se mettra lentement en place qu'au cours des années 1970). a. [...]
[...] On comprend bien que la mixité n'est ni pensée, ni pensable. Celui qui tient la femme tient tout car il tient l'enfant et peut-être le mari, c'est pour cela que l'église veut retenir la femme, c'est pour cela que la société doit lui enlever Les républicains vont donc autoriser les droits d'éducation aux femmes et faire admettre que celle-ci peuvent se passer de Dieu sans risques graves pour la société. Mais Ferry n'oublie pas que la femme est née pour être épouse, elle est née pour être mère (Camille Sée). [...]
[...] La démarcation par les sexes existe 2 fois : elle est naturellement constituée (1ère fois), mais elle est surtout culturellement et historiquement constituée. Sous la République (1880 jusqu'à 1918), l'instruction donnée aux jeunes filles n'est pas globale. Les filles sont encore largement excluent de l'enseignement secondaire. L'essor contemporain de la scolarisation des filles a. Les enseignements primaires et secondaires aux jeunes filles Instauration d'un véritable enseignement primaire féminin d'Etat n'est pas désintéressée car on se rend compte que se sont les femmes qui font les mœurs, donc elles doivent avoir un minimum d'instruction. [...]
[...] Après 1945, le lent avènement de la mixité en EPS a. Les différentes IO n'envisagent pas la mixité. Tout d'abord, dans les IO de 1945, la mixité ou cohabitation ne sont pas du tout mentionné, on a donc une différenciation des programmes masculins et féminins où on recommande les danses populaires pour les filles (13-16ans) et la GR (16-18) contre la gymnastique de maintien pour les garçons. Les IO de 1959 ne mentionnent pas la mixité, mais il est dit que la gymnastique rythmique doit rester une activité féminine Les IO de 1967 sont innovantes sur bien des points, mais elles ne considèrent pas non plus la mixité : sport de combat pour garçon (formation du caractère) et les différentes danses pour les filles (esthétique) Les IO de 85 (collège) et 86 (lycée) évoquent implicitement la mixité : l'idée chemine lentement mais reste en périphérie des préoccupations. [...]
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