Epiceries solidaires, aide alimentaire, bénévolat, militant associatif, liens sociaux, pauvreté
L'aide alimentaire classique a suscité ces dernières années de vives critiques :
- Les actions d'insertion qui impliquent la participation de l'usager sont très limitées.
- Cette aide est conséquente l'hiver et plus réduite le reste de -l'année alors que la misère est là tout le temps.
- L'aide alimentaire est souvent trop standardisée et donc peu personnalisée alors que certaines personnes en situation de pauvreté ont des problématiques individuelles sur le plan alimentaire telles que le diabète, des allergies, des croyances religieuses, …
Pour tenir compte de ces critiques, les acteurs de terrain ont créé de toutes pièces les épiceries solidaires au début des années 90.
[...] L'épicerie impose un déshabillage administratif qui peut être mal vécu par les usagers puisqu'ils doivent se justifier de leur pauvreté. Conclusion. Le principe alternatif de la prise en charge paraît pertinent puisque cela enrichit l'aide alimentaire. Cependant, la prise en charge peut paraître trop courte donc trop légère par rapport aux personnes les plus durement touchées par la pauvreté. La force de l'épicerie solidaire est d'accorder un répit à la souffrance sociale pour permettre aux travailleurs sociaux d'enclencher un accompagnement plus conséquent. [...]
[...] Les contributions des épiceries pour la crise des liens sociaux sont : Dans certains quartiers, on observe un repli sur soi des personnes en difficulté sociale. En allant à l'épicerie, elles rencontrent d'autres personnes avec qui elles échangent. Parmi ces personnes, il y a des intervenants extérieurs. Les ateliers permettent d'acquérir des capacités relationnelles, de savoir être avec les autres (prise de parole dans un groupe, écouter l'autre, donner son point de vue, parler devant le groupe, échanger avec les autres, ) Les épiceries solidaires véhiculent à travers certaines activités une pédagogie des relations sociales. [...]
[...] Le partenariat associatif Les entreprises agroalimentaires qui donnent des produits ayant de légers défauts de fabrication. Les agriculteurs et maraîchers locaux. La politique agricole commune avec les surplus de l'Europe. Ce type de structure se développe de plus en plus puisque les communes préfèrent l'accompagnement à la forme d'aide traditionnelle. II. Evaluation de l'efficacité Evaluation concernant la crise matérielle. Les contributions des épiceries solidaires pour la crise matérielle des personnes sont : Des économies budgétaires sont faites sur l'alimentaire, ce qui libère des ressources pour d'autres utilisations. [...]
[...] Elles ont 2 missions sociales : Vendre des produits de première nécessité à bas prix à des personnes en difficulté sociale. La vente paraît paradoxale mais il y a un objectif de valorisation par l'aspect financier. Les prix proposés sont compris entre 5 et 30% du prix de base. Les produits vendus sont les produits alimentaires et d'entretien, dont la liste est déterminée par l'association. Dépend des épiceries le critère de prise en charge mais généralement, il s'agit du reste à vivre. [...]
[...] Les épiceries solidaires et l'accompagnement des personnes en difficulté sociale. Introduction. L'aide alimentaire classique a suscité ces dernières années de vives critiques : Les actions d'insertion qui impliquent la participation de l'usager sont très limitées. Cette aide est conséquente l'hiver et plus réduite le reste de l'année alors que la misère est là tout le temps. L'aide alimentaire est souvent trop standardisée et donc peu personnalisée alors que certaines personnes en situation de pauvreté ont des problématiques individuelles sur le plan alimentaire telles que le diabète, des allergies, des croyances religieuses Pour tenir compte de ces critiques, les acteurs de terrain ont créé de toutes pièces les épiceries solidaires au début des années 90. [...]
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