Institution dont la fréquentation est obligatoire, l'école, mêlant instruction et éducation, forme ses élèves afin de leur donner un métier et une place dans la société. Il est ainsi intéressant de voir dans quelle mesure l'école favorise l'ascension sociale d'une couche à une autre. Pour cela, nous verrons tout d'abord que l'école favorise l'obtention d'un métier et réduit les inégalités. Ensuite, nous montrerons que l'école a ses défauts et ses limites en la matière (...)
[...] Il est ainsi intéressant de voir dans quelle mesure l'école favorise l'ascension sociale d'une couche à une autre. Pour cela, nous verrons tout d'abord que l'école favorise l'obtention d'un métier et réduit les inégalités. Ensuite, nous montrerons que l'école a ses défauts et ses limites en la matière. I. L'école favorise l'obtention d'un métier et réduit les inégalités A. Les écarts de chances de réussite s'effacent et l'accès à l'enseignement se démocratise Les écarts de chances d'obtenir des diplômes entre les diverses catégories sociales se réduisent. [...]
[...] Ceci gêne l'école dans la mesure où elle ne parvient pas à égaliser le niveau de ses élèves, l'influence du milieu social étant très grande. Conclusion En résumé, l'école réduit les inégalités et favorise l'acquisition d'un métier. Mais elle est gênée par l'influence toujours plus grande de l'origine sociale de l'enfant. L'école doit aussi faire face à une pénurie de débouchés. Le paradoxe de vouloir démocratiser l'école, c'est de diminuer l'importance du diplôme. Tous ces problèmes font que l'école républicaine ne favorise plus autant l'ascension sociale qu'avant, et qu'il est temps de penser à une réforme structurelle profonde de cette institution. [...]
[...] L'école a donc pour fonctions essentielles d'instruire, d'éduquer et d'égaliser le niveau de culture afin de réduire ces disparités. Mais elle a aussi des limites. II. L'école a ses défauts et ses limites A. Les défauts : échecs et réussites sont mal gérés Le problème, c'est que le diplôme est le handicap de ceux qui n'en ont pas. L'absence de qualification scolaire pose problème et les non diplômés se retrouvent plus facilement au chômage que les autres. Un premier tri se fait ainsi à la sortie du collège avec le Brevet, puis avec le Baccalauréat. [...]
[...] L'école favorise l'obtention d'un métier Les diplômes protègent ceux qui en ont, d'après Dubet et Mantucelli. Bien que le chômage ait évolué en mal de 1975 à 1995, les plus diplômés sont les moins touchés. Ainsi, la progression générale passe de à des diplômés étaient au chômage contre 12,2% en 1995. Pour ceux qui n'ont aucun diplôme ou seulement un CAP, le taux de chômage est passé de 9 à 33%. Ainsi, plus le diplôme est élevé et moins le diplômé a de chances d'être au chômage. [...]
[...] Que faire des restants ? Les erreurs d'orientation sont nombreuses et les lycéens choisissent de plus en plus les filières professionnelles ou technologiques, plus courtes et très demandées. L'école a donc eu plus de mal à gérer les réussites de ses élèves et à les ajuster à la demande. B. Les limites : l'influence de l'origine sociale est très importante Les employeurs, devant l'uniformisation des diplômes des demandeurs d'emploi utilisent alors d'autres critères de sélection. On juge le culot, la confiance, la personnalité. [...]
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