Nous avons vu dans les chapitres précédents que la société française est marquée par des inégalités et que ces inégalités ont progressivement transformé le rôle de l'Etat. En effet l'Etat est intervenu, dans les dernières années de plus en plus pour protéger les plus défavorisés. L'Etat français a petit à petit développé le concept de protection sociale.
- Comment la Protection sociale s'est-elle développée en France et comment fonctionne-t-elle aujourd'hui ?
- Qu'appelle-t-on l'Etat-Providence ? Et quels sont les grands modèles d'Etat-Providence ?
- Dans quelle mesure peut-on parler d'une crise de la protection sociale aujourd'hui ?
I) Le développement de l'Etat-Providence et de la protection sociale.
A. La naissance de la protection sociale.
Avant la R.I la société française était une société traditionnelle : il n'y avait donc pas de protection sociale. La protection était assurée par la famille. On avait aussi d'autres formes de protection suivant les métiers (des corporations de métiers). L'Etat n'intervenait absolument pas excepté la mise en place > d'hospices et d'hôpitaux pour les plus démunis.
L'Etat ne commence à intervenir qu'à partir de la fin du XIXe et du début du XXe. Il met notamment en place un système d'assurance pour certaines catégories de travailleurs. C'est un système de cotisation sociale pour les redistribuer ensuite sous la forme de prestation. Cette protection n'est toutefois perçue que par une frange de la population, à savoir les ouvriers et les agriculteurs (à l'époque majoritaire).
C'est donc à partir de cette époque que la protection sociale devient un droit. RQ = L'Etat cherchait en même temps à apaiser les esprits et éviter le développement des conflits et des tensions sociales entre les ouvriers et le patronat. Il y avait aussi de plus en plus d'accident de travail et de maladie chez les ouvriers.
En 1910 sont mises en places des retraites ouvrières et paysannes. C'est en fait un système d'assurance où les ouvriers et les paysans cotisent. Ces cotisations sont ensuite gérées par L'Etat qui s'occupe de les redistribuer sous forme de prestations : retraite et indemnités de santé. Dans ce système, on remarque deux innovations importantes :
- Des cotisations qui permettent de financer des revenus hors travail.
- Les employeurs qui vont cotiser et participer : c'est le début des cotisations sociales patronales. (...)
[...] Chapitre 11 : Protection sociale et solidarité collective. Nous avons vu dans les chapitres précédents que la société française est marquée par des inégalités et que ces inégalités ont progressivement transformé le rôle de l'Etat. En effet l'Etat est intervenu, dans les dernières années de plus en plus pour protéger les plus défavorisés. L'Etat français a petit à petit développé le concept de protection sociale. - Comment la Protection sociale s'est-elle développée en France et comment fonctionne-t-elle aujourd'hui ? - Qu'appelle-t-on l'Etat-Providence ? [...]
[...] Inégalités En France il y a toujours une part de la pop qui n'a pas accès à la protection sociale. De plus, il y à nouveau un creusement des inégalités de revenu certes, mais surtout de patrimoine. Les dépenses de protection sociale sont mal contrôlées par l'Etat> dépenses de santé. Mauvaise régulation de la protection sociale. Crise de légitimité. Jusqu'où l'Etat doit-il prendre en charge les individus ? Théorie de voile d'ignorance : fait référence à la méconnaissance de la part des individus des différences de risque entre les groupes sociaux. [...]
[...] III Deux champs d'intervention spécifiques de la protection sociale : la pauvreté et la vieillesse. Les politiques de lutte contre la pauvreté. Le constat de la pauvreté en France. Rappel : En France, l'Etat-Providence prend en charge la pauvreté depuis les années 45 et la mise en place des pensions de retraite et d'un minimum vieillesse pour les personnes âgées et d'un salaire minimum (le SMIC) pour les peu qualifiés. On peut donc conclure que la pauvreté durant les 30 glorieuses et pendant la période d'après-guerre plus globalement, ne touchait que les inactifs (chômeurs + personnes âgées), ou les travailleurs les moins qualifiés. [...]
[...] C'est donc à partir de cette époque que la protection sociale devient un droit. RQ = L'Etat cherchait en même temps à apaiser les esprits et éviter le développement des conflits et des tensions sociales entre les ouvriers et le patronat. Il y avait aussi de plus en plus d'accident de travail et de maladie chez les ouvriers. En 1910 sont mises en places des retraites ouvrières et paysannes. C'est en fait un système d'assurance où les ouvriers et les paysans cotisent. [...]
[...] Le système de protection sociale est accusé de fragiliser le lien social (ensemble des relations économiques, sociales politiques et culturelles qui relient les individus entre eux et les rattachent à la société) > l'Etat prend en charge les individus donc ceux-ci se désengagent des associations humanitaires ou auront tendance à se désintéresser des luttes contre la maladie, et donc, arrêter les donations comme le montre la somme d'argent récoltée au Téléthon, s'élevant certes à 90 millions d'euros mais en recul constant depuis quelques années par rapport à l'année dernière). Déresponsabilise les individus et met en place une culture d'assistance > les chômeurs ne sont pas motivés à retrouver un travail car l'Etat leur fourni des allocations chômages (thèse néoclassique). Les mutations et réformes de la protection sociale. Les réformes du financement de la protection sociale. En France la PS est majoritairement financé par les cotisations sociales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture