Méthode des sciences sociales, construction de l’Etat Moderne, construction d'une identité, catégories socio professionnelles, pauvreté, homme moyen
Jointure des XVI° et XVII° siècles, au moment où se développe l'Etat moderne et les statistiques.
Le mot statistiques apparaît au XVII° siècle, terme de statisticus (ce qui est relatif à l'Etat), ce terme est construit à partir d'un autre terme latin : status (Etat)
Lien dès le départ entre Etat et statistiques.
Les statistiques naissent simultanément au XVII° siècle dans 3 Etats occidentaux : Allemagne, France, Angleterre. Elles ne sont pas semblables.
En Allemagne : Statistique non quantitative (=> spéciale) : ce que l'on fait au nom de la statistique repose sur un rejet systématique de toute mesure et de tout calcul. Enjeu, but, comprendre la nature ou l'identité ou même l'âme d'une communauté politique. => il s'agit de comprendre pour les Allemands ce qu'ils appelleront au XVIII° siècle, l'identité nationale, ce qui fait son arme particulière. => Statistique allemande va servir à la construction de la nation. Il s'agit de comprendre ce qu'il y a de particulier sur un territoire : ce qui fait son climat, ce qui fait sa géographie, de comprendre ses ressources naturelle, ce qui fait ses institutions politiques et juridique, de comprendre ses usages et ses coutumes dans tous les domaines de la vie sociale (donc sa ou ses langues, ses patois, ses coutumes vestimentaires …) Si la statistique allemande s'est construite avec le but là c'est qu'au XVII° siècle, l'Allemagne est morcelée entre de multiples principautés => il s'agit de construire l'unité de la nation Allemande en montrant qu'il y a une identité allemande.
[...] Toute société fabrique des groupes anormaux. IL ya quelque chose de fondateur dans les Etats modernes à la question de l'anormalité qui devient un problème central au XIX° siècle. Ce problème de l'anormalité devient central pour 2 principales raisons : La plupart des Etats européens à partir de la seconde moitié du deviennent des Etats démocratiques. Un Etat démocratique se donne pour principe de faire participer tous les individus à la vie publique. Sauf qu'un Etat démocratique, comme tout Etat, va considérer qu'il y a un certain nombre d'individus qui sont fondamentalement inaptes à exercer leurs droits civiques. [...]
[...] Le gain moyen en espérance de vie est de 3 ans si on est vacciné il vaut mieux se faire vacciner. Bernoulli rechercher aussi le seuil de tolérance des décès provoqué par l'inoculation au-delà duquel l'inoculation n'est plus un bienfait pour la population toute entière. Résultat : On doit donc considérer comme une vérité morale que tant que l'inoculation administrée sur les enfants ou nouveaux nés, en tue moins de 100 sur 943, elle fait plus de bien que de mal et constitue un bien pour la société toute entière. [...]
[...] Les phénomènes collectifs ne peuvent fondamentalement s'expliquer que par la prise en compte de multiples comportements individuels. C'est à partir de ces comportements individuels que l'on peut faire apparaître les phénomènes moyens. Cette alternative est introduite par Quételet et oppose toujours. Problème : comment se construit un collectif. Réalisme ou nominalisme Quand Quételet fabrique ce type moyen, il construit des catégories générales à partir de la moyenne de comportements supposés semblables : à partir des caractéristiques physiques, mais aussi à partir des statistiques de la criminalité. [...]
[...] C'est une mutualisation des risques. Même lorsqu'il y a assurance privée, cela suppose néanmoins que l'on pense que le risque est collectif. Il faut qu'il y ait une collectivité toute entière dans laquelle chacun s'assure pour pouvoir bénéficier d'aides. Différence est de savoir si cette collectivisation des risques sera prise par une entreprise privée ou par l'Etat. Et les controverses supposent toutes que les risques sont désormais considérés comme des risques collectifs où il y a une responsabilité collective. A partir des années 1880 apparaissent des sociétés d'assurance qui se donnent pour tache de prendre en charge collectivement les risques d'accident du travail, qui donc réclament des primes d'assurance individuelle à leurs clients en leur garantissant une indemnité en cas d'accident du travail. [...]
[...] Ce principe de précaution change notre rapport au futur : c'est un principe qui consiste à anticiper des risques dont l'existence n'a pas été prouvée. On préserve donc la volonté de 4 se protéger contre l'avenir, de vaincre le hasard. Mais cette fois, on ne peut vaincre le hasard qu'à la condition d'empêcher un ensemble de phénomène dont on estime être les conséquences des évènements imprévisibles. On essaye de se protéger contre des risques possibles dont on sait qu'ils peuvent survenir. [...]
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