Une institution c'est donc un ensemble d'individus à qui est attribué dans l'institution un rôle bien déterminé et à travers celui-ci ils mettent en œuvre un certain nombre de pratiques concrètes suivant un certain nombre de règles juridiques et sociales (ex : l'enseignant a un rôle qui est déterminé par un ensemble de pratiques : faire cours, répondre aux questions des étudiants…). Du fait de l'existence de ces routines, de ces normes, les acteurs peuvent faire l'économie de calcul, de réflexions complexes c'est-à-dire qu'ils savent comment telle ou telle action va se dérouler. Chaque institution et par voie de conséquences chaque rôle institutionnel sont définis par la routinisation d'un ensemble de pratiques et par la codification d'un certain nombre de normes qui déterminent l'activité de chacun au sein de l'institution. S'intéresser à cette routinisation et codification permet de comprendre le fonctionnement concret d'une institution.
[...] Tout ceci contribue à faire de l'institution une réalité en apparence extérieure aux individus singuliers qui occupent tel ou tel rôle dans ces institutions. Les institutions tendent à objectiver un ensemble de relations sociales de les faire percevoir comme inscrite dans l'ordre des choses, comme naturelles. Par exemple en ce qu'elles transforment des relations personnelles en des relations impersonnelles : le président dissout l'Assemblée nationale. Les institutions participent fortement de l'acceptation de l'ordre politique à l'ensemble des citoyens et à la domination politique en faisant percevoir les actions des uns et des autres comme les actions de l'état et non personnelles. [...]
[...] L'ordre politique est objectif en ce qu'il est institutionnalisé. Lorsque cette croyance disparait, l'ordre politique disparait alors l'ordre politique est menacé. La structure sociale et en partie les structures institutionnelles du monde social ne sont pas seulement une contrainte extérieure aux individus, mais c'est aussi un élément de structuration des individus. B. Institutionnalisation et concurrences sociales : On peut dire d'une manière générale que les institutions ont toujours une histoire dont elles sont le produit à un moment donné et donc il est impossible de comprendre une institution sans expliquer, sans entrer dans le processus historique dont elles sont le résultat. [...]
[...] La construction sociale des institutions. A. Routinisation et codification des rôles : Une institution c'est donc un ensemble d'individus à qui est attribué dans l'institution un rôle bien déterminé et à travers celui-ci ils mettent en œuvre un certain nombre de pratiques concrètes suivant un certain nombre de règles juridiques et sociales (ex : l'enseignant a un rôle qui est déterminé par un ensemble de pratiques : faire cours, répondre aux questions des étudiants Du fait de l'existence de ces routines, de ces normes, les acteurs peuvent faire l'économie de calcul, de réflexions complexes c'est-à-dire qu'ils savent comment telle ou telle action va se dérouler. [...]
[...] C'est ce qu'explique Jacques Lacroix c'est-à-dire en théorie le rôle du président est définit par la nouvelle constitution qui donne de nouveaux pouvoirs et de nouvelles attributions et compétences au président par rapport à la constitution de la IVème République. Mais en pratique De Gaulle a largement contribué lui-même à définir le rôle du président à travers toute une série de pratique qui n'était pas prévu par les articles de la constitution. Il définit comment le président peut et doit agir. Mais dans le même temps, certaines de ces pratiques ont pu être contestées par d'autres acteurs qui dénoncent le pouvoir personnel de De Gaulle et par conséquent les journalistes participent conjointement à définir le rôle institutionnel du président. [...]
[...] A partir de 1936 ceci va considérablement se transforme. En ce qui concerne les diplômes la proportion aussi varie de 15 à 30% entre toute la période qui va de 1936 à 1999 : le minimum étant atteint lors de la 1ère législature de la IVème République. Ce déclin peut être expliqué par l'arrivée de LENA mais ce déclin doit être mis en relation avec le déclin des professions juridiques. A partir de 1936, le nombre d'avocats de profession parmi les élites parlementaires décroît eux aussi de manière très importante à peu père 20% en 1936, un peu plus de 15% au lendemain de la guerre, un peu moins de 15% en dans les années 60 et jusqu'à un peu plus de dans les années 80, sachant que le point de départ était entre un tiers et un quart. [...]
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