Exposé de sciences sociales consacré aux conflits et classes et au changement social chez Karl Marx.
[...] Chaque mode de production repose sur un ensemble d'éléments en interaction positionné à deux niveaux : L'infrastructure : elle représente la base économique qui réunit les forces productives telles que les matières premières, le capital technique et l'usage du travail humain les facteurs de production). Ces différentes forces productives sont liées entre elles par des rapports que Marx appelle des rapports de production. Marx oppose ceux qui sont propriétaire des moyens de production (les capitalistes) et ceux qui vendent leur force de travail (les prolétaires). La superstructure : la superstructure politique et idéologique reproduit les rapports de production. Ainsi, Marx constate que l'Etat n'est pas neutre par rapport à la base matérielle de la société. [...]
[...] La position des uns et des autres crée des rapports de production qui se caractérisent par l'exploitation du travail par le capital. La lutte des classes : pour Marx, toutes les formes de conflits, quels que soient leurs enjeux (politiques, philosophique ou religieux) ne sont que l'expression de la lutte des classes. Ainsi, on observe le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie dans ses efforts de supprimer les obstacles qui empêchent le développement du capitalisme (société féodale, société d'ordres, etc.). Sur les ruines du mode de production féodal, la classe bourgeoise a instauré la libre concurrence et l'égalité juridique. [...]
[...] Des auteurs refusent notamment deux idées qui sont au fondement de l'approche de Marx des conflits sociaux : L'existence réelle des classes sociales car la classe n'existe pas en soi mais est un concept théorique au besoin de l'analyse de la structure sociale : c'est un concept nominaliste, c'est à dire qui permet de nommer la réalité (c'est différent du concept réaliste). La conscience de classe : il n'y aurait pas une bipolarisation croissante mais au contraire une moyennisation de la société et que loin d'une conscience collective, il faudrait partir de l'intérêt et du calcul individuel. L'acteur collectif (classe en soi / classe pour soi) ne serait qu'une fiction. D'autres approches critiques ont été avancées. Ainsi, la classe ouvrière aspirerait moins à la révolution sociale qu'à l'amélioration de ces conditions de travail et d'existence. [...]
[...] Dans la dernière décennie, les mobilisations contre le racisme ou sur les effets du sida sont significatives de cette tendance. L'examen de l'histoire des mouvements sociaux conduit à relativiser l'importance de ces NMS et l'impertinence de ce concept. Sur une longue période, le constat a pu être fait du caractère cyclique des NMS. En effet, les mouvements culturels coïncident souvent avec des périodes de crise et de remise en cause des anciennes valeurs sans que les nouvelles valeurs ne soient imposées. Les NMS sont par nature fluides et souvent éphémères. [...]
[...] Selon la conception marxiste, le mode de production est la base économique de la société. L'évolution de la société est résumée par l'émergence de trois modes de production : Esclavagiste Féodal Capitaliste Le rapport entre force productive (l'ouvrier) et rapport de production (le patron) est conflictuel, c'est à dire qu'à un certain degré de leur développement, les forces productives entrent en collision avec les rapports de production existants et s'ouvrent alors une aire de révolution sociale qui débouche à terme sur un nouveau mode de production : c'est ce qui fait évoluer les sociétés. [...]
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