Tocqueville insiste surtout sur la convergence et l'homogénéisation, il ne peut pas insister sur l'existence des classes sociales, et pourtant cette place n'est pas marginale car l'égalité des conditions ne va pas sans inégalités économiques. Ce qu'explique Tocqueville, c'est que "la démocratie ne consiste pas à favoriser la prospérité de tous, mais seulement de servir au bien-être du plus grand nombre". Tocqueville va annoncer la constitution d'une vaste classe moyenne, d'une vaste classe intermédiaire entre les riches et les pauvres. Cela signifie aussi que c'est un critère de revenu, ou plus précisément de patrimoine (...)
[...] Il y a la notion de constellation qui se substitue à la notion de classe sociale car la notion de classe est un peu figée, alors qu'une constellation l'est peu, elle est mobile. Il constitue son schéma sous une forme de graphique en utilisant des paramètres économiques et culturels (les revenus en abscisse et les diplômes en ordonnée). Il réparti les différentes CSP et il va situer autour d'un axe qui deviendra l'axe autour duquel on représentera la toupie ( il y a d'abord une catégorie de pauvres ensuite la constellation populaire constellation centrale qui constitue de la population active un groupe élitaire (l'autre marge de la population ( et un groupe indépendant 15%). [...]
[...] La persistance des classes sociales : Chez Bourdieu, pas d'analyse des classes sociales sans référence aux classes sociales. Il se distingue de Marx, dans le sens où il se distingue d'une approche réaliste des classes sociales : la science sociale doit construire non des classes, mais des espaces sociaux à l'intérieur desquels peuvent être découpées les classes mais qui n'existent que sur le papier ( il n'est pas dans l'idéologie marxiste. Chez Bourdieu, il y a la notion d'espace social : Volume du capital Professions libérales Professeurs du secondaire Patrons de l'industrie et du commerce Professeurs du supérieur + Culturel + économique Salariés agricoles La thèse du retour des classes : Il y a également Louis Chauvel qui a consacré plusieurs articles au retour des classes à la fin du XIXème siècle. [...]
[...] -Il y a des limites à la mobilité sociale. Pour les inégalités, il remarque qu'elles sont statiques ( en 1968, un cadre gagne en moyenne 4 fois plus qu'un ouvrier, en 1984, le rapport est de 207 ( donc il y a une contraction des inégalités. Ce qu'il constate, c'est qu'en 1999, le rapport est le même (autour de 2.7 ; 2.6 ( l'écart à cesser de se réduire) ( fin des réductions des inégalités. Il a une autre approche du phénomène ( c'est le raisonnement dynamique des inégalités sociales ( pour tenter de comprendre cette approche, il faut prendre en compte la progression moyenne du pouvoir d'achat, il explique que pendant les 30 Glorieuses, le pouvoir d'achat progresse en moyenne de par an. [...]
[...] Intensité des identités 2. 1960s 3. 1970s 1. XIXème siècle 4.1980 s ? ? [...]
[...] Il voit également que le prolétariat est loin d'être organisé à l'échelle nationale ( il est encore loin d'être une classe pour soi au sein du niveau national, les seuls foyers politiques se trouvent à Paris. La 2ème raison pour laquelle le schéma bipolaire ne fonctionne pas en France au milieu du XIXème, c'est parce qu'il existe encore des classes précapitalistes qui ne sont pas propres au mode de production capitaliste dont la nombreuse paysannerie (la France sera longtemps un pays agricole) qui pour Marx ne pourra jamais être une classe car elle est trop éclatée. [...]
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