Travail de Care. Citoyenneté. Obligation statutaire. Stratégie économique et politique
Il s'agit de démontrer par quels processus sociaux les travaux d'assistance à la personne désignés par le concept Anglais de Care sont assignés à certaines catégories d'individus de sexe féminin notamment. En outre, il convient de mettre en lumière dans quelle mesure ce travil forcé s'inscrit dans une continuité historiqe qui le légitimise.
[...] Ou y a-t-il au contraire une solution à cet enrayement et quelle peut-elle donc bien être ? . [...]
[...] Limousi Ambre N 246338 L1 Sc. Po cours de méthodologie de Madame Papermann Evelyn Nakano Glenn Le travail forcé : citoyenneté, obligation statutaire et assignation des femmes au care A travers ce texte écrit pour une conférence, la sociologue Evelyn Nakano Glenn tend à démontrer par quels processus sociaux les travaux d'assistance à la personne désignés par le concept anglais de care (littéralement « soin ») sont-ils assignés à certaines catégories d'individus, en l'occurrence de sexe féminin, qui n'ont d'autre choix que de les assumer. [...]
[...] Mais le besoin pressant d'argent les fait se soumettre à cette routine tous les jours. » La troisième et dernière partie : « L'extraction transnationale du care au XXI e siècle » touche directement à la question de la mondialisation et peut être problématisée ainsi: Qu'advient-il, de nos jours, pour le travail de care ? Evelyn Nakano Glenn fait apparaitre le travail de care comme un véritable business au centre de la question économique dont la crise s'est finalement déplacée au niveau mondial, affectant voire même gangrénant certains pays émergeants ou en voie de développement ;l'exemple le plus flagrant étant celui des philippines ou l'état même encourage la migration des femmes vers les pays du nord dans le but de faire entrer les devises. [...]
[...] Dans la première partie intitulée « Les racines historiques : le care non rémunéré, une obligation pour les femmes », Evelyn Nakano Glenn nous montre comment cette contrainte du travail de care s'est-elle exercée pour les femmes. Pour cela, il convient de revenir sur la notion même de ce que l'on qualifie de travail : à savoir toute activité relevant de la sphère spécifiquement publique, dépourvue de tout lien affectif, familial ou privé mais dominé par la rationalité et l'objectivité. [...]
[...] De plus, selon un caractère discriminatoire évident, les femmes issues de minorités ethniques, quelles que soient leurs aptitudes, leur éducation et leurs qualifications se voient assignées de façon quasi systématique aux tâches ingrates et mal considérées caractéristiques du travail de care, non plus vis-à-vis de leur propre famille mais de celles de leurs employeurs. La question légitime que l'on pourrait donc se poser est la suivante : comment ces femmes peuvent-elles accepter des conditions de vie aussi misérables? La réponse nous est tout simplement donnée à travers cette citation d'une éloquence qui parle d'elle-même : « . [...]
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