La politique française d'immigration a souvent conduit à des mouvements de grèves, de manifestations ou de soutien envers les immigrés. En 1980, un projet de loi concernant le renouvellement des cartes de séjour et de travail (plus dur à obtenir) et le projet visant à limiter l'inscription des étudiants étrangers dans les universités françaises font débat.
En octobre 1980, Lionel Stoléru, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail déclare qu' "il n'est plus question d'accueillir un seul étranger en France".
La politique d'immigration au début des années 1980 est donc très ferme (...)
[...] Nicolas Sarkozy, lui, souhaite instaurer une politique de quotas en favorisant l'immigration qualifiée au détriment de l'immigration non qualifiée. 12) Pour P. Weil, la politique des quotas est la moins bonne des méthodes car les quotas des non-qualifiés sont toujours dépassés et les quotas de qualifiés jamais atteints. De plus, en hiérarchisant les immigrés, on risque d'accentuer les tensions et de tomber dans la stigmatisation en fonction de l'origine. 13) Afin de traiter l'immigration clandestine, l'Etat dispose de plusieurs moyens. Tout d'abord, l'Etat peut expulser les immigrés en situation irrégulière. [...]
[...] En France, l'Etat joue un rôle de régulateur. Il applique des politiques d'ouverture à l'immigration en cas de manque de main d'œuvre, de faiblesse démographique. Ou au contraire, il mène une politique de fermeture des frontières, d'expulsions d'immigrés si la conjoncture économique n'est pas favorable. En 1974, l'auteur parle d'un tournant car on passe d'une politique d'immigration ouverte à une politique de fermeture des frontières. Comme en 1930, le gouvernement conduit même des retours forcés dans les pays d'origine. L'Etat veut retomber à immigrés en France. [...]
[...] Ensuite il y a eu des vagues migratoires pendant les révolutions industrielles et les guerres mondiales. La première vague d'immigration est allemande, elle intervient entre 1820 et 1848 (de allemands en 1820 à en 1848). Entre 1851 et 1876, la population étrangère a doublé (de à 655 000). Pendant cette période les immigrés sont surtout belges et italiens. En 1911, il y a étrangers ce qui représente la de la population totale. La population italienne représente 37% de la population étrangère totale. Les guerres mondiales sont aussi deux vecteurs importants d'immigration. [...]
[...] Souvent en période de crise économique, de chômage, les immigrés sont montrés du doigt. La discrimination, malgré les efforts d'intégration, est toujours présente. Elle intervient principalement dans deux domaines très importants, l'emploi et le logement. De plus les institutions favorisant l'intégration des immigrés ont de moins en moins de pouvoir, le service militaire a été aboli, l'école regroupe de plus en plus les classes sociales entre elles. Ces discriminations donnent un sentiment d'injustice pour les immigrés qui essayent de s'intégrer. [...]
[...] Un étranger est une personne de nationalité différente de la nationalité du pays de résidence (ici la France) et pouvant être né en France ou à l'étranger La différence est qu'on peut être étranger sans être immigré (si on est né en France mais de nationalité étrangère) et on peut être immigré sans être étranger car on peut acquérir la nationalité française. La différence entre étranger et immigré se fait donc sur le lieu de naissance et la nationalité. Les études scientifiques sur l'immigration ont réellement commencé à se développer dans les années 1980. Les périodes d'immigrations sont nombreuses. Elles peuvent être divisées en deux grandes parties. La première est avant le moyen-âge. La seconde est pendant la révolution industrielle. Tout d'abord il y a eu les francs qui se sont installés dans la Meuse et l'Escaut en 358. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture