Selon l'écrivain féministe du Deuxième sexe Simone de Beauvoir, « On ne naît pas femme, on le devient ». Ceci montre donc que le fait d'être une femme ne va pas de soi dans la société notamment au XIXe siècle, mais que cela résulte d'un long processus de féminisation qui ne se fait pas sans opposition. C'est donc ce que nous proposent d'étudier les quatre articles du fascicule. Ces articles de presse sont des textes relatant des événements, présentant des faits ou exposant un point de vue qui s'appuient sur des sources d'informations orales ou écrites. Ils ont été publiés entre 1903 et 1909 et sont issus du Figaro. Ce journal conservateur est le plus ancien des quotidiens français encore publiés puisqu'il fut créé en 1826. D'autant plus que le Figaro est une des rédactions les plus importantes de l'époque et ce dernier produit entre 80 000 et 100 000 exemplaires. Son directeur de 1903 à 1914 est Gaston Calmette. Ces quatre articles, dont les auteurs sont inconnus, montrent quelle est la situation féminine au début du XXe siècle et réaffirme l'infériorité de la femme dans la société. Depuis l'article 213 du Code civil, la femme est considérée comme soumise à son époux ainsi qu'à l'image du Pater familias. Les femmes n'ont donc aucune personnalité juridique et aucune autonomie. Toutefois au début du XIXe siècle quelques femmes se sont démarquées politiquement au moment de la Révolution française comme Olympe de Gouges mais malgré cela les femmes sont considérées comme étant « des citoyennes sans les droits de la citoyenneté ». Mais de nombreuses femmes ne l'entendent pas ainsi et un mouvement en faveur du suffrage féminin voit le jour d'abord en Angleterre avec les Suffragettes puis en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec les figures féministes d'Hubertine Auclert ou de Madeleine Pelletier. Ce féminisme est aussi très attaché à la conquête de droits sociaux notamment avec l'accès à tout travail et aussi à la protection du travail féminin avec le projet de loi en 1886 sur le congé maternité ou encore avec le droit à l'éducation. Mais ces mouvements restent marginaux, car la femme, même si elle aspire à devenir actrice, elle est reléguée comme simple reproductrice appartenant à la sphère privée.
Ceci nous amène à nous demander en quoi l'émancipation de la femme à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle tente-t-elle de s'imposer dans la société, mais ne trouve pas de traduction dans la réalité ?
[...] Il y a donc une volonté de la part des femmes de rendre le travail, les activités, et par là même la société, asexués. Mais cette volonté n'est pas du goût de tous comme Marcel Prévost qui est mentionné aux lignes 9-10 : il s'agit d'un auteur dramatique qui a critiqué la vie des femmes parisienne au point de parler d'elle comme de garçonne Ce terme apparaît dès 1890, il s'agit d'un terme péjoratif, mais que très vite les femmes s'approprient pour se déjouer des hommes. [...]
[...] En effet, la différenciation des sexes par les tâches est encore, durant la Belle Epoque, très présente puisque l'entrée progressive de la femme dans le travail représente une forme de concurrence pour les hommes. De plus, en permettant aux femmes de tenir des rôles sociaux jusque-là considérés comme exclusivement masculins, le féminisme conduirait également pour les antiféministes à une indifférenciation ou une confusion des sexes. La masculinisation des femmes ferait ainsi courir un risque aux relations de séduction entre hommes et femmes. [...]
[...] I-La femme du XIXe siècle veut et tente de s'émanciper . Une émancipation qui passe par le vêtement Le vêtement est un acteur social sans conteste notamment dans la société de la Belle Epoque. C'est lui qui détermine l'appartenance sociale et c'est aussi lui qui permet une forme d'ascension et de libéralisation. Jusque-là, la femme apparaissait comme une vitrine sociale, car par le costume, elle se doit d'apporter la gloire du père, du mari ou même de l'amant notamment au cours de réception comme l'indiquent les lignes 4 à 9 de l'article 1. [...]
[...] C'est donc ce que nous proposent d'étudier les quatre articles du fascicule. Ces articles de presse sont des textes relatant des évènements, présentant des faits ou exposant un point de vue qui s'appuient sur des sources d'informations orales ou écrites. Ils ont été publiés entre 1903 et 1909 et sont issus du Figaro. Ce journal conservateur est le plus ancien des quotidiens français encore publiés puisqu'il fut créé en 1826. D'autant plus que le Figaro est une des rédactions les plus importantes de l'époque et ce dernier produit entre et exemplaires. [...]
[...] Les femmes n'ont donc aucune personnalité juridique et aucune autonomie. Toutefois au début du XIXe siècle quelques femmes se sont démarquées politiquement au moment de la Révolution française comme Olympe de Gouges, mais malgré cela les femmes sont considérées comme étant des citoyennes sans les droits de la citoyenneté Mais de nombreuses femmes ne l'entendent pas ainsi et un mouvement en faveur du suffrage féminin voit le jour d'abord en Angleterre avec les Suffragettes puis en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec les figures féministes d'Hubertine Auclert ou de Madeleine Pelletier. [...]
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