Cet extrait est tiré d'un texte de Tolstoï (1828-1910), écrivain russe), L'école de Iasnaïa Poliana en novembre et décembre dans l'ouvrage intitulé Tolstoï pédagogue, reproduit ici par Jean-Claude Filloux.
L'idée centrale du texte correspond à la thèse selon laquelle l'école ne doit pas s'occuper de l'éducation des élèves, c'est-à-dire que l'utilisation des punitions est impropre à la fonction des institutions de l'enseignement.
Ce texte peut être découpé en trois parties : la première étant une introduction au discours de l'auteur, la deuxième ce que Tolstoï entend par ordre libre et les avantages de celui-ci, et la troisième la remise en cause des punitions avec deux exemples (...)
[...] Pour conclure, on peut dire que ce texte est fondateur de notre pensée sur la question de la punition. D'autres auteurs ont donc suivi ce raisonnement tout en ajoutant des éléments nouveaux apparus avec l'évolution de notre société et de notre système scolaire. Nous pouvons cependant nous questionner sur la part des pensées éducatives en lien avec ces évolutions. Archambault, J., Chouinard, R. Vers une gestion éducative de la classe. Montréal : Morin p.59, In Dessus, P., La sanction à l'école [en ligne]. [...]
[...] Récemment en 2004, le ministre de l'éducation nationale François Fillon avait redonné le droit à l'utilisation de la punition collective, ce qui avait été aboli en 2000. J'ai trouvé l'emploi du terme "idiot" inapproprié, car même si ce terme signifiait à l'époque un malade mental, rien ne peut permettre à l'auteur de juger comme cela un enfant sans diagnostique sûr. Et de plus, ne pas vouloir prendre un enfant dans une école parce qu'il a des déficiences mentales est une pensée de l'époque sûrement très répandue, mais aujourd'hui, remise en cause. [...]
[...] 1860), L'école de Iasnaïa Poliana en novembre et décembre reproduit dans Filloux, J.-C. (1996), Tolstoï pédagogue, Paris : PUF, pp. 92-97 Cet extrait est tiré d'un texte de Tolstoï [(1828-1910), écrivain russe], L'école de Iasnaïa Poliana en novembre et décembre dans l'ouvrage intitulé Tolstoï pédagogue, reproduit ici par Jean-Claude Filloux. L'idée centrale du texte correspond à la thèse selon laquelle l'école ne doit pas s'occuper de l'éducation des élèves, c'est-à-dire que l'utilisation des punitions est impropre à la fonction des institutions de l'enseignement. [...]
[...] Lors du second vol, l'enfant est puni à nouveau et sermonné. C'est à voir l'écolier que Tolstoï se rend compte que tout cela ne sert à rien, qu'il est comme il est et que le sentiment de honte ne fait peut-être que renforcer la volonté de commettre des infractions. L'auteur en retient donc que les punitions n'amènent rien de bon, seulement du négatif, que si on appelle cela de l'éducation, les enfants auront donc compris qu'ils peuvent être odieux envers leurs camarades coupables de quelques délits que ce soit, et les coupables auront appris à s'endurcir et s'exclure pour surmonter les brimades des autres élèves. [...]
[...] Cela consiste donc à bannir les récompenses et punitions dans l'enseignement. Le rôle de l'établissement est donc seulement de donner la liberté d'étudier. Pour renforcer cette idée, il nous donne deux exemples de punitions qu'il a eu l'occasion de connaître. La première punition fut faite par un nouvel enseignant sur un écolier qui frappait des élèves. Ce garçon ne faisait peut-être que se défendre des insultes de ses camarades. De ce fait, l'auteur veut nous signaler que la punition est injuste car si seulement le maître avait pris la peine de comprendre pourquoi l'enfant avait agi comme cela, il aurait compris que l'élève n'était pas forcément le vrai coupable et que c'était un moyen pour lui de s'affirmer envers ses bourreaux. [...]
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