Des archives pour quelle histoire, Odile Krakovitch, archiviste, recherche historique, jargon, historien
Dans une première partie, l'autrice présente les différentes écoles de la recherche historique. Il y a les auteurs qui prônent l'histoire romancée, ceux qui sont adeptes de la vulgarisation pour un maximum d'accessibilité au grand public, ceux qui opposent la vision partiale et impartiale des faits historiques et/ou politiques et apolitiques, ceux qui revendiquent la nécessité de se référer au présent pour expliquer le passé et ceux qui pensent que l'histoire est sélective lorsqu'elle est commanditée par les États puisqu'elle ne relate dans les ouvrages que des faits préalablement sélectionnés et à leur avantage.
[...] C'est à ce moment la que la problématique est enfin posée : En quoi ces controverses sur la finalité de l'histoire peuvent-elles nous concerner en tant qu'archivistes ? Cette question montre donc qu'il existe un malaise latent qui règne actuellement parmi les historiens et les controverses existantes en sont la preuve. Les termes jargonneux sont peu nombreux. Seulement deux ont retenu mon attention. Il s'agit d'« étrusque » et de « chartiste » ; le premier faisant référence à une civilisation pré-romaine tandis que le second renvoie à un spécialiste de l'école des chartes. [...]
[...] - Odile Krakovitch (1977) - Quel est le sens de l'histoire à notre époque et quel est le rôle de l'archiviste face à cette conception nouvelle ? Le sujet traité est assez clair et la problématique est la suivante : Quel est le sens de l'histoire à notre époque et quel est le rôle de l'archiviste face à cette conception nouvelle ? Dans une première partie l'autrice présente les différentes écoles de la recherche historique. Il y a les auteurs qui prônent l'histoire romancée, ceux qui sont adeptes de la vulgarisation pour un maximum d'accessibilité au grand public, ceux qui opposent la vision partiale et impartiale des faits historiques et/ou politique et apolitique , ceux qui revendiquent la nécessité de se référer au présent pour expliquer le passé et ceux qui pensent que l'histoire est sélective lorsqu'elle est commanditée par les états puisqu'elle ne relate dans les ouvrages que des faits préalablement sélectionnés et à leur avantage. [...]
[...] Il s'agit d'un point de vue tout à fait légitime qui à mon sens bascule parfois dans la caricature. C'est notamment le cas lorsqu'elle écrit ceci : « « nous échapper d'une bureaucratie pesante qui empêche trop souvent la base, le petit personnel et les usagers de s'exprimer » : Ce morceau donne le sentiment d'un combat inégal entre les petits archivistes représentants des petites gens contre les puissants décideurs de l'état. Il s'agit, toujours de mon ressenti, d'un article individualiste qui résulte du seul point de vue de l'autrice et non d'une réflexion collective et qui laisse pourtant à penser qu'elle s'exprime au nom d'archivistes repentis notamment lorsqu'elle emploie à de nombreuses reprises le pronom personnel « nous » : « Nous possédons, nous archivistes » ; « nous sommes » ; « Nous disséquons » La limite principale repose donc sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une réflexion collective mais du point de vue d'une seule personne. [...]
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