traité de Maastricht, OTAN, CECA, Churchill, organisation européenne
En 1946, un discours de Churchill appel à la création des états unis d'Europe, et parle pour la première fois d'un rideau de fer divisant l'Europe en deux camps. Il faut, pour lui, s'unir contre l'ennemi de l'Est, mais le Royaume Uni ne doit pas en faire parti, du fait des relations privilégiées qu'il entretient avec le Etats-Unis, et qu'il dispose d'un empire colonial important.
[...] Le social reste une compétence exclusivement nationale. La libre circulation des hommes est soumise à des obstacles bureaucratiques. Mise en œuvre de l'objectif de cohésion sociale, à travers des fonds structurels: - Le Fond Social Européen créer en 1958, avec le traité de Rome. Cela consiste a financer des formations professionnel et des formations initiales. - Le Fond Européen d'Orientation et de Garantie Agricole (FEOGA), créer en 1962, permet le financement de la PAC. Composé d'un volet d'orientation (structurelle) et d'un volet garantie (conjoncturelle) c'est-à-dire des subventions, qui constituent 80% du FEOGA. [...]
[...] Les nouveaux Etats membres limitent cette liberté, par crainte d'une émigration vers les anciens Etats membres. Cela est la conséquence d'une demande allemande, en particulier, et se traduit par une conservation du vote à l'unanimité sur la question de l'immigration. En ce qui concerne les inactifs, pour les étudiants le problème de sécurité sociale est réglé. Le problème des retraités est plus complexe, en effet les retraités scandinaves qui viennent vivre en Espagne sont pris en charge par leur propre sécurité sociale qui a passé un accord avec la sécu espagnole. [...]
[...] Les négociations du traité se sont faites de manière diplomatique, les opinions publiques étaient restées complètement à l'écart, tout comme les parlements nationaux. Certains pays vont soumettre la ratification au référendum, ou au Parlement[3]. Seuls 3 Etats passent par le référendum: - le Danemark: le non l'emporte avec 50,7% des voix. - l'Irlande: le oui l'emporte avec environ 69% des voix. - la France: le oui l'emporte avec environ 51% des voix. En France, la droite et la gauche sont divisées. L'Irlande était une grande bénéficiaire de la politique régionale. [...]
[...] Un assemblé parlementaire aux pouvoirs faibles. Une commission politique européenne, composée de hauts fonctionnaires, au rôle purement technique. Politique commune de défense, mais nécessité de l'intégrer à l'OTAN, et cela pose des problèmes de coopération technique, scientifique et culturelle. Les critiques des 5 partenaires consistent à refuser la communauté européenne comme une organisation de droit international classique, et à soupçonner la France de vouloir rompre avec les Etats-Unis. Demande d'adhésion britannique, danoise, norvégienne et irlandaise: interférence, en effet 2 Etats membres veulent d'abord attendre l'entrée des nouveaux membres, ce sont les Pays bas et la Belgique, et cela parce qu'ils sont opposés au plan Fouchet. [...]
[...] Toutes les ambitions disparaissent pour 3 raisons: *Dés les débuts d'Euratom, est créer un centre de recherche en Italie, le commissariat a l'énergie atomique en France pensait qu'il avait le monopole dans ce domaine, et n'est pas prêt a partager le marché avec les italiens. *Problème d'imbrication nucléaire civil et militaire: la France accélère la mise en place d'une force de frappe nucléaire. A partir de là De Gaulle refuse de partager le domaine nucléaire, il ne veut plus jouer le jeu. *Les allemands font le choix de la technologie américaine, sous la pression de ces derniers. Euratom est fini car il y a un manque de volonté de la France et des pressions américaine sur l'Allemagne. Dorénavant cette institution est marginalisée. [...]
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