Politique d'immigration et montée de l'extrême-droite dans l'Union européenne

Résumé du document

Depuis l'antiquité l'Europe connaît des flux d'immigrations à l'intérieur du continent et à l'extérieur. Au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe les migrations s'effectuaient principalement d'Europe vers les autres continents (territoires dépeuplés du Nouveau Monde et de l'Océanie) dont les migrants étaient majoritairement originaires d'Allemagne, d'Irlande, du Royaume-Uni, de Pologne et d'Italie. Ils partaient non pas pour l'aventure mais pour fuir la misère économique que connaissait alors l'Europe.

Dans la seconde moitié du XXe siècle (notamment fin de la Seconde Guerre mondiale) les pays européens deviennent territoires d'immigration. Les dictatures de Franco et de L'Estado Novo, la Guerre froide et son rideau de fer, la décolonisation, la chute du mur de Berlin, etc. sont des facteurs qui ont influé sur les mobilités internes et externes en Europe.
L'immigration a donc bien souvent eu un caractère vital en Europe.

Extraits

[...] Les meilleures d'entre elles sont chères -5000 euros- Wow » stoyanov.jpg IMPLOSION DE L'ITS allessandra mussolini.bmp Alessandra Mussolini, petite fille du Duce, s'exprime courant octobre 2007 sur la présence massive de Roumains en Italie : « les Roumains ont fait de l'infraction un mode de vie ». Le président du Parti de la grande Roumanie, Corneliu Vidam Tudor, et les membres de son parti se retirent du groupe députés). Le groupe est dissous le 14 novembre 2007, par le président du Parlement sous une salve d'applaudissements, désormais les parlementaires du groupe ITS siègent désormais avec les non-inscrits (sans parti de rattachement). [...]

[...] En revanche, une moindre proportion des immigrés qu'elle accueille a fait des études supérieures par rapport aux Etats-Unis fragilité dans compétition pour l'accueil des "cerveaux" La croissance démographique de l'UE a fortement ralenti de 1960 à la fin des années 1980 : la croissance annuelle de la population a été divisée par trois en valeur absolue dans cet intervalle. Depuis la fin des années 1980, le solde migratoire est, en revanche, devenu le premier moteur de la croissance démographique en Europe. En 2004, le solde migratoire était quatre fois plus important que l'accroissement naturel de la population. [...]

[...] Les partis d'extrême droite élargissent leurs cibles : racistes Fascistes idéologiques xénophobes classe ouvrière blanche Ces partis s'appuient sur : une rhétorique sécuritaire et répressive la récupération des mécontentements populaires des idées nationalistes, traditionalistes, souverainistes et parfois négationnistes (exemple de Gollnisch, ancien chargé de TD à l'université Lyon III, avec les camps de concentration ) classe ouvrièere blanche.jpggreve-france_article_1233173209.jpg L'EXTRÊME DROITE : UNE TUMEUR D'ABORD NATIONALE DANS "LA VIEILLE EUROPE" MAIS UNE TUMEUR AUSSI PRÉSENTE DANS LES PAYS DE L'EST jan slota.jpgcsurka3.jpgkaczynski_jaroslaw_mina_450.jpg A leurs yeux l'Europe est trop souveraine et ils développent un très fort Euroscepticisme PiSlogo.pngMIEP.pngznakmalypb0.jpg LE GROUPE ITS : ASCENSION ET IMPLOSION Il y a 2 conditions pour former un groupe au Parlement européen : un nombre minimal de 20 députés provenant d'au moins 5 états membres de l'Union L'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie en 2007 a permis de remplir ces conditions et le groupe "Identité, Tradition et Souveraineté" est reconnu le 15 janvier par la session plénière du Parlement. Depuis 1994 les élus d'extrême droite siégeaient la plupart du temps parmi les députés non inscrits. [...]

[...] L'option de la communautarisation est rendue possible sur les questions migratoires mais ces prérogatives restent majoritairement assujetties au domaine intergouvernemental. La politique d'immigration européenne reste marquée par une ouverture à l'intérieur et une fermeté à l'extérieur, la suppression des frontières intérieures est la seule ambition qui ait été mentionnée de façon ouverte. C'est en quelque sorte une approche sécuritaire de la politique migratoire européenne qui se dégage illustrée notamment par le détournement des accords de Schengen signés en 1985, qui avaient pour objectif premier de faciliter la libre circulation à l'intérieur des pays signataires et dont l'interprétation sert à en faire plutôt un instrument de lutte contre les migrations externes en communautarisant la gestion des frontières extérieures (système des visas, entrées des demandeurs d'asile). [...]

[...] Ce traité prévoyait de faire passer la politique de l'immigration, des visas et d'asile dans le premier pilier et de lui appliquer la méthode communautaire. Définit une politique commune d'immigration et renonce à l'objectif de l'immigration zéro Prévoit que les états membres passent en 2004 à la majorité qualifiée pour les décisions concernant l'immigration et l'asile. Ensemble de 10 priorités qui prévoit sur la question de l'immigration notamment la Mise en place du système d'informatisation des Visas (SIV) et des données biométriques. Ajoutez les points clés de l'histoire du pays à la chronologie. < number > AVANT AMSTERDAM : DISSUASION ET POUDRE AUX YEUX ? [...]